OG Anunoby, le vol du dernier repêchage selon les Raptors
NBA mardi, 1 mai 2018. 16:12 dimanche, 24 nov. 2024. 01:07
Le premier match de la série entre les Cavaliers et les Raptors est présenté dès 20 h à RDS2.
Au début du troisième match de la série contre Washington, OG Anunoby a reçu un coup de coude dans le dos de la part du vétéran de huit saisons Markieff Morris.
La recrue des Raptors l’a repoussé de ses deux mains, menant à une mêlée.
La pression des séries peut s’avérer trop grande pour un joueur de première année (pensons à Terrence Ross dans la série entre les Raptors et Brooklyn en 2014). Mais au cours des six matchs éliminatoires de sa jeune carrière jusqu’à présent, Anunoby a répondu à l’appel, tirant avec aplomb tout en étant fiable en défense devant les vedettes des Wizards John Wall et Bradley Beal.
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L’entraîneur des Raptors Dwane Casey qualifie Anunoby de « sage recrue ».
« Il est très confiant dans son être et dans son rôle, mais il apporte aussi beaucoup de maturité là-dedans, ce qui est une bonne chose. Je ne l’ai pas encore vu être ébranlé, alors j’espère que ça va continuer ainsi et qu’il va continuer de grandir. Je crois que le jeune homme a connu une année incroyable. Il a fait tout ce qu’on lui a demandé, il a tellement évolué à plusieurs niveaux. Ce n’est que le début pour lui. »
Les Raptors croient qu’ils ont réalisé LE vol du dernier repêchage NBA quand Anunoby a descendu au 23e rang au total après avoir raté la majorité de la saison précédente à Indiana en raison d’une déchirure à un ligament croisé antérieur.
Sa réadaptation s’est bien passée, et après seulement 13 matchs du calendrier régulier dans les ligues majeures, il avait percé la formation partante.
Il a une efficacité de 47 % aux tirs et une moyenne de 5,9 points en 20 minutes de jeu par match en saison régulière. Plus incroyable encore, ses statistiques se sont améliorées en séries, avec une efficacité générale de 59 % et notamment une efficacité de 47 % sur les tirs de trois points.
L’athlète de 20 ans est sur le point de faire face au plus grand test de sa carrière : celui de freiner LeBron James.
Amenez-en, de dire la recrue.
« Je suis assez confiant, dit Anunoby. Je crois qu’à chaque occasion que j’ai eue de jouer contre lui, ça s’est amélioré de fois en fois, donc je suis confiant. Il est très fort, mais je crois l’être aussi. »
Anunoby, dont le prénom complet est Ogugua, constitue une sorte d’énigme. Tranquille, mais pas impoli, il ne gaspille pas ses mots quand il répond aux questions des journalistes.
Les médias ont bombardé l’avant de 6 pi 8 de questions sur James lundi et il a affirmé qu’il ne devait pas donner d’ouverture facile à ce dernier.
- Est-il possible de le fatiguer?
« Il faut lui demander. Je ne sais pas s’il est fatigué, mais je vais essayer de l’affaiblir. »
- Es-tu nerveux avant les matchs importants?
« Non, je n’ai aucune raison d’être nerveux. »
L’assurance d’Anunoby en séries ne surprend pas DeMar DeRozan, qui dit que ça fait partie de sa personnalité.
« Il est quelqu’un d’unique. Si vous le connaissez, vous savez qu’il est unique. Je vais m’en tenir à ça, donc ce n’est pas du tout étonnant », a récemment déclaré d’un ton rieur DeRozan, sans vouloir spécifier ce qu’il voulait exactement dire par là. OG est spécial. Je l’adore. »
Même si la production des Cavs est à son plus bas quand Anunoby surveille James, la responsabilité ne devra pas entièrement reposer sur les épaules de la recrue, précise Casey.
« Ce sont les Raptors de Toronto contre LeBron James, ce n’est pas une confrontation à 1-contre-1, LeBron James contre OG. On ne pourra pas le stopper à 1-contre-1. Il a quatre autres coéquipiers qui doivent l’aider. »
