Au lendemain du couac d'Anvers, les contrôles antidopage sont revenus dans la norme de l'Union cycliste internationale (UCI), mardi, à Seraing, dans la troisième étape du Tour de France.

La volonté du gouvernement flamand de procéder à ses propres contrôles a souligné la dispersion des forces dans la lutte antidopage et la diversité des procédures auxquelles doivent se soumettre les coureurs.

L'UCI a pris acte, lundi soir, de la décision mais a fait savoir qu'elle ne prendrait pas en compte les résultats des analyses qui seront faites à Gand (Belgique).

Depuis le début des opération du Tour de France, l'autorité du sport cycliste a diligenté des contrôles inopinés (mercredi soir), des prises de sang pour tous les coureurs correspondant au suivi médical biologique (jeudi) et huit contrôles urinaires à la fin du prologue et des étapes.

Mais l'agence australienne antidopage a dépêché aussi une équipe pour contrôler deux de ses ressortissants (O'Grady et McGee, lequel était d'ailleurs absent) et le gouvernement flamand a tenu lui aussi à se démarquer de la règle qui a cours dans les courses cyclistes.

Faute d'autorité internationale reconnue en matière antidopage, ce que pourrait être à terme l'AMA (Agence mondiale antidopage), la loi de chaque pays s'applique en effet en la matière.

Il en résulte un risque évident de cacophonie dans le concert de la lutte antidopage. Car, si la volonté politique est de rigueur dans les propos officiels, la traduction en actes varie sensiblement d'un pays à l'autre.

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