Enfin! Les femmes prennent de plus en plus de place dans le monde de la préparation physique et mentale, autant dans le sport professionnel qu’amateur.

 

Elles occupent des rôles de première importance dans des organisations sportives, partout à travers le monde. De Lewis Hamilton aux Maple Leafs de Toronto en passant par la NBA, la boxe, le CrossFit et le Tennis.

En l’honneur de la Journée Internationale des Droits de la Femme, RDS En Forme vous propose 3 profils de femmes inspirantes qui travaillent dans l’ombre au succès des athlètes - mais aussi des gens - d’ici.

 

 

Emmanuelle Blais

 

Véritable bombe d’énergie avec un sourire radieux constant, c’est depuis 2012 qu’Emmanuelle Blais est entraîneure et préparatrice physique à temps plein, et également co-propriétaire des centres d’entraînement Club Le Vestiaire (Villeray, Boisbriand, Hochelaga-Maisonneuve et Candiac).Emmanuelle Blais

Elle-même athlète de haut niveau, elle a fait partie du programme national de hockey féminin de 2006 à 2012, en plus d’évoluer pour les Canadiennes de Montréal jusqu’à sa retraite en 2019. De plus, elle a compétitionné aux championnats mondiaux de CrossFit en 2015. Aujourd’hui, elle se consacre à rendre ses athlètes au plus haut niveau de leur développement, tout en assurant leur santé.

“Mais je veux développer une appréciation du sport et le plaisir de l’entraînement. Comme ça, s’ils décident d’arrêter leur sport à un haut niveau, ils aimeront bouger et vont continuer de se garder en santé”, précise celle qui travaille notamment avec Laurianne Rougeau, Kim St-Pierre, Sarah Lefort, Karell Émard et Alexandra Labelle.

Sa mission profonde? Rendre l’entraînement fonctionnel accessible à tous, et emmener le plus de gens possible sur le chemin des saines habitudes, en augmentant par le fait même leur qualité et espérance de vie. Tout ça, bien sûr, en voulant démystifier les préjugés négatifs envers les gyms.


Page instagram: @eblais47

 

 

Elisabeth Barassin


Une mission n’attend pas l’autre pour Elisabeth “Lili” Barassin. Entrepreneure, maman de 3 enfants, athlète. Naturopathe membre de l’Association des Naturopathes du Québec, elle combine maintenant sa pratique en naturopathie avec l’entraînement depuis 7 ans. Dans les 2 dernières années, sa pratique professionnelle l’a emmené à se spécialiser vers la maternité et la périnatalité, allant même jusqu’à fonder une toute nouvelle entreprise consacrée aux futures et nouvelles maman: La Maison Bloom.

Quelle place occupe l’entraînement dans sa vie (très) chargée?
“Autant de place que mon déjeuner le matin. C’est mon havre de paix, ma thérapie.”
LiliEn débutant le sport toute jeune en gymnastique, puis en patinage artistique, c’est en 2011 qu’Elisabeth débute le CrossFit, qui la mènera sur le chemin de sa carrière actuelle.

Quel message a-t-elle envie de partager aux futures et mères actuelles qui craignent de se mettre à l’entraînement physique?
“Je comprends leurs craintes, mais les études démontrent que les bénéfices sont plus grands que les risques. Et pour celles qui ne prennent pas le temps de s’entraîner, enlevez cette culpabilité de s’accorder un moment pour soi! Car en s’accordant du temps, ça fait de nous des mamans plus disponibles pour nos enfants.

On peut la retrouver au Centre XPN sur la rive-sud de Montréal.

 

 

 

Rachel Leblanc-Bazinet

 

D’affirmer qu’on respecte les gens qui dédient leur vie à leur sport, autant par leurs performances athlétiques que par l’héritage qu’ils entendent laisser à ce dernier, notamment en inspirant les jeunes à joindre la discipline et s’y développer.

C’est exactement ce que fait Rachel Leblanc-Bazinet, une des haltérophiles représentant le Canada à Tokyo en 2021, avec 3 autres femmes, dont saRachel partenaire d’entraînement Tali Darsigny, Kristel Ngarlem et la médaillée d’or Maude Charron.

Rachel se concentre à mettre sur pied des camps d’entraînements pour les jeunes athlètes - et même les jeunes femmes - en plus d’être une coach en nutrition.

“J’utilise l’haltérophilie comme véhicule pour augmenter la confiance en soi chez les jeunes filles, pour leur donner les moyens de repousser leurs limites physiques et mentales. Avec l’haltéro, c’est facile de mesurer ce progrès avec la technique et les poids qui augmentent avec le temps! Le sport leur donne autre chose à focaliser que de se comparer à ce qu’elles voient sur les réseaux sociaux. Dans le gym, elles sont valorisées par leurs accomplissements et peuvent voir leur vrai potentiel” analyse-t-elle. N'hésitez pas à la suivre sur Instagram. 

 

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