Fébrilité, satisfaction, plaisir, Boston nous offre un cocktail d’agréments.

 

La pandémie n’a pas réussi à l’ébranler tellement ce marathon est enraciné dans le merveilleux monde de la course à pied.

 

Aujourd’hui, c’est le grand jour, le moment attendu depuis longtemps. Un rêve qui se réalise enfin. Pour plusieurs, la présence est renversante. Jamais ils n’auraient pu imaginer se retrouver sur la ligne de départ à Hopkinton. Les vœux existent pour être accomplis.

 

Prendre l’autobus dans le fameux parc du centre-ville de Boston aux petites heures du matin représente un feeling incroyable. Pour la plupart, ils auront eu des ennuis à trouver le sommeil, tellement la nervosité les aura dérangés. Peu importe, ils seront transportés par une incroyable adrénaline qui fera oublier l’immense fatigue accumulée par un entraînement régulier et difficile.

 

Mais, les yeux émerveillés, ils verront que l’effort en valait la peine.

 

Certains voudront y revenir, d’autres vivront un moment unique car ils n’accepteront tout simplement plus d’accumuler les sacrifices une autre fois.Marathon

 

Pour l’occasion, Boston sort tous ses atours. Elle se fait belle, même que j’avancerais qu’elle ressemble étrangement à Montréal.

 

 

UNE TRADITION

 

Les gens sortiront pour venir encourager les coureurs. Ils se masseront tout le long du parcours. Aucune pause, aucun répit de leur part, ils ne ménageront pas leurs encouragements. On parle d’une tradition vieille de plus de 100 ans. On ne veut rien manquer, c’est comme assister à la grande messe… un lundi matin.

 

Ceux et celles qui sont venus appuyer leurs proches réaliseront la dimension de cette journée. Ils s’apercevront que leur ami, leur enfant, leur épouse, leur époux, leur tante, leur oncle, etc. ont fait des efforts inouïs pour fouler les 42 km en ligne droite jusqu’à Boston.

 

Les jeunes filles du fameux collège seront fidèles au rendez-vous. Elles s’époumoneront. Vous les entendrez hurler plusieurs mètres avant même de les apercevoir. Pour le plaisir, elles vous demanderont de les embrasser et au diable la Covid ! On n’y pensera même plus.

 

 

DES SOUVENIRS IMPÉRISSABLES

 

Peu importe les foudres de la température, on les bravera sans dire mot car Boston, c’est Boston.

 

Je conserve des souvenirs impérissables de mes trois présences à cette fête des Patriotes et j’estime que ces expériences représentent des moments uniques dans ma carrière de coureur sur route.

 

En principe, on ne se lasse pas de courir Boston. Dans mon cas, plusieurs facteurs font que je ne pourrai plus y participer. Avec le peu de talent dont je disposais, j’ai quand même réussi à m’y qualifier, la preuve que lorsque l’on a un objectif en tête et que l’on veut prendre les moyens pour l’atteindre, rien ne peut freiner notre élan.

 

Bonne 126e  édition de Boston aux 450 Québécois qui s’y retrouveront parmi les 30,000 participants attendus.

 

 

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