D'ici au botté inaugural de la saison 2019 de la NFL, le RDS.ca vous propose un survol de chacune des huit divisions du circuit Goodell. Aujourd'hui, un aperçu de la division Est de la NFC.

Cowboys de Dallas

Fiche en 2018 : 10 victoires et 6 défaites (1er rang de la division)

Ajouts notables : Kellen Moore (coordonnateur offensif), Randall Cobb (receveur), Robert Quinn (ailier défensif), Alfred Morris (demi offensif), George Iloka (maraudeur), Kerry Hide (ailier défensif), Trysten Hill (plaqueur), Tony Pollard (demi-offensif), Joe Jackson (ailier défensif), Michael Jackson (demi de coin)

Départs notables : Cole Beasley (receveur), David Irving (plaqueur), Allen Hurns (receveur), Terrance Williams (receveur), Justin Phillips (secondeur)

Les entre-saisons ne sont jamais bien tranquilles à Dallas. Au moment d’écrire ces lignes, Ezekiel Elliott ne s’est toujours pas présenté au camp d’entraînement des Cowboys, lui qui cherche à toucher le gros lot pour son prochain contrat. Ce n’est qu’un seul des enjeux auxquels doit faire face le directeur général de l’équipe Jerry Jones, qui devra aussi négocier avec le receveur Amari Cooper et son quart-arrière Dak Prescott. Là aussi, on parle de gros montants d’argent.

Pour l’entraîneur-chef Jason Garrett, c’est peut-être la saison de la dernière chance. Ses succès à la barre de l’équipe sont contestés par les médias locaux et les fervents partisans de Dallas depuis déjà quelques saisons.

Une saison pleine de rebondissements où les histoires ne risquent pas de manquer. Ce sont les Cowboys après tout, pour le meilleur et pour le pire. Malgré tout, il faut considérer The Boys comme un groupe à surveiller à l’approche de la nouvelle campagne.

Les ingrédients du succès sont là, comme en font foi les sept victoires en huit matchs remportées pour conclure la dernière saison. Effaçant une fiche de 3-5, Garrett a probablement sauvé son emploi et les Cowboys ont remporté le titre de division contre toute attente. Des espoirs de grand triomphe sont apparus après une victoire éliminatoire contre les Seahawks, mais la bruyante Cowboys Nation a été ramené sur terre par les Rams au deuxième tour.

Au cœur de tout ce brouhaha intra-équipe, les Cowboys se sont montrés discrets sur le marché des joueurs autonomes au cours des derniers mois. La prolongation de contrat à long terme de DeMarcus Lawrence a assuré la pérennité de la ligne défensive à laquelle s’ajoute le vétéran Robert Quinn, acquis via une transaction.

L'émergence de la recrue Leighton Vander Esch et le retour en santé de Jaylon Smith ont donné tout un coup de main au groupe de secondeurs des Cowboys, dans lequel se retrouve toujours le talentueux, mais trop souvent blessé vétéran Sean Lee. Pendant qu'on parle abondamment des contrats à négocier pour les joueurs en attaque, Smith vient tout juste de sécuriser son avenir en signant un nouveau contrat à long terme.

En attaque, Dak Prescott aura à nouveau la chance d’être protégé par l’une des meilleures lignes à l’attaque dans la NFL, surtout avec le retour du centre étoile Travis Frederick, après une absence d'un an. Au cœur de nombreuses rumeurs sur son prochain contrat, le quart-arrière devra prouver qu’il mérite les 30 ou même 40 M$ (!) qu’il prévoit réclamer par saison. Si Jerry Jones continue de clamer qu’il en viendra à une entente avec Prescott, ce dernier aura encore une fois tout à prouver sur le terrain.

L’arrivée du receveur Amari Cooper à Dallas au cours de la dernière saison a donné tout un coup de main à Prescott qui devra cependant essuyer la perte du très fiable Cole Beasley, remplacé par le vétéran Randall Cobb qui s’amène de Green Bay.

Le grand point d’interrogation demeure Ezekiel Elliott au sein de l’attaque qui sera menée par le nouveau coordonnateur offensif Kellen Moore. L’an dernier, Zeke a couru 304 fois avec le ballon, en plus de capter 77 passes. On parle tout de même de 381 jeux exécutés par un seul joueur! 

Si Zeke est affamé sur le terrain, il semble l’être tout autant quand vient le temps de négocier un contrat. S’il devait rater le début de la saison et poursuivre sa grève, c’est la recrue Tony Pollard, choix de 4^e ronde lors du dernier repêchage, qui agirait comme demi offensif partant. Bien qu’il connaisse un excellent camp d’entraînement, Pollard aura fort à faire pour faire oublier l’absence de l’un des joueurs les plus solides, réguliers et productifs de la NFL.

Mention toute spéciale au Québécois Louis-Philippe Ladouceur qui revient à Dallas pour une 15e saison en tant que spécialiste des longues remises. 15 ans de carrière dans la NFL, avec la même organisation, c'est vraiment remarquable dans un sport comme le football. Chapeau!

La saison n’est pas commencée à Dallas que les rebondissements sont déjà nombreux, une saison clé pour l’avenir de plusieurs vedettes de l’équipe. Si tout le monde met la main à la pâte, les Cowboys peuvent encore espérer gagner la division Est de la NFC encore une fois cette année.

Élément d'intrigue pour la saison 2019 : Zeke y sera, Zeke y sera pas? Le contrat de Dak : pour combien de temps? Pour quel montant? Vaut-il vraiment le salaire qu'il commande? Payé le gros prix l'an dernier, Amari Cooper veut aussi être payé! Les poches de Jerry Jones sont profondes, mais peut-il faire plaisir à tout le monde? De l'intrigue, du drame, des rumeurs... en veux-tu, en v'là!

Prédiction du RDS.ca : 9 victoires et 7 défaites (2e rang de la division)

Eagles de Philadelphie

Fiche en 2018 : 9 victoires et 7 défaites (2e rang de la division)

Ajouts notables : DeSean Jackson (receveur),  Jordan Howard (demi-offensif), Malik Jackson (plaqueur),  Andrew Sendejo (maraudeur),  Josh McCown (quart-arrière), Hassan Ridgeway (ailier défensif), Chris Worley (secondeur), Orlando Scandrick (demi de coin), Andre Dillard (bloqueur), Miles Sanders (demi-offensif), JJ Arcega-Whiteside (receveur)

Départs notables : Nick Foles (quart-arrière), Golden Tate (receveur), Jordan Hicks (secondeur), Jordan Matthews (receveur), Chris Long (ailier défensif), Jay Ajayi (demi offensif).

À la suite d'une formidable conquête du Super Bowl en 2017, la dernière saison des Eagles de Philadelphie avait des allures de lendemain de veille au moment où l’équipe affichait un dossier de 6-7 et que ses espoirs de participer aux éliminatoires semblaient bien minces. C’est là que, pour une deuxième saison de suite, Carson Wentz s’est blessé pour le reste de la saison. Encore une fois, un certain Nick Foles est venu à la rescousse.

Foles a de nouveau fois joué les sauveurs, menant les siens à de cruciales victoires contre les Rams, les Texans et les Saints pour permettre à l'équipe de décrocher une participation inattendue aux éliminatoires. Les hommes de Doug Pederson ont enchainé avec un gain surprenant contre les Bears, avant de finalement voir leur parcours s’arrêter contre les Saints.

Avec le départ de Foles pour Jacksonville, les Eagles sont maintenant incontestablement l'équipe de Wentz et les espoirs sont encore une fois très grands. Les Eagles doivent encore une fois être considérés parmi les favoris à l’aube d’une nouvelle saison.

Fort d’une nouvelle entente de quatre ans lui rapportant 128 M$, Wentz pourra compter sur la meilleure ligne à l’attaque de la NFL selon le classement de pré-saison de Pro Football Focus. La protection de Wentz sera absolument vitale pour les Eagles qui ont perdu les services de leur quart vedette lors des deux dernières années. S’il devait de nouveau tomber au combat, il ne faut pas s’attendre à ce que Nate Sudfeld ou Josh McCown soient en mesure de jouer les sauveurs comme Foles a pu le faire.

Wentz a été incapable de demeurer en santé lors des quatre dernières saisons. Fracture d’un poignet en 2015, fracture aux côtes en 2016, ligament d’un genou déchiré en 2017 et fracture d’une vertèbre l’an dernier, le bilan médical de Wentz a de quoi inquiéter. S'il peut rester en santé, Wentz commandera l’une des attaques les plus dynamiques de la NFL. L’ailier rapproché Zach Ertz vient de connaître une saison historique et le retour du marchand de vitesse DeSean Jackson à Philadelphie ajoute une dimension qui manquait à l’attaque aérienne de Philly. Alshon Jeffery cherchera à construire une véritable chimie avec son quart en tant que receveur numéro un de l’équipe.

Avec l’acquisition du demi-offensif Jordan Howard des Bears, on croyait bien avoir trouvé un remplaçant à Jay Ajayi dans le champ-arrière des Eagles, mais les performances de la recrue Miles Sanders pourraient venir brouiller les cartes. L’ancienne vedette de l’Université Penn State connaît présentement un excellent camp d'entraînement. Les deux joueurs pourraient se partager assez équitablement les jeux au sol en début de saison.

L’arrivée de Malik Jackson en défense donne un autre atout à une ligne défensive déjà bien accomplie sous la gouverne de l’infatigable Fletcher Cox, nommé sur la première équipe d’étoiles de la NFL l’an dernier.

Si on doit trouver une faiblesse à la formation des Eagles, on doit regarder du côté de la tertiaire. Au poste de demi de coin, Jalen Mills combat présentement une blessure à un pied et Ronald Darby se remet d’une grave blessure à un genou. Même son de cloche chez les maraudeurs où Rodney McLeod inquiète avec son historique de blessures, tandis que le vétéran Malcolm Jenkins ne semble pas très heureux de sa situation contractuelle. De jeunes joueurs pourraient profiter de cette situation pour obtenir un rôle d’importance. Le nom d’Avonte Maddox sera à retenir après une saison recrue pleine de promesses.

Reste qu'un nom demeurera sur toutes les lèvres au cours de la prochaine saison à Philadelphie. Carson Wentz a tout pour amener les Eagles vers une nouvelle conquête du Super Bowl. Si la jeune vedette des Eagles peut déployer ses ailes toute la saison, voilà une équipe qui a tout pour aspirer au plus haut sommet.

Élément d'intrigue pour la saison 2019 : Quel genre de duel va former Wentz et la fusée DeSean Jackson, de retour à Philadelphie après un exil de six ans. La dernière fois que l'explosif receveur a porté l'uniforme des Eagles en 2013, il avait capté 82 passes pour des gains de 1 332 verges et neuf touchés, les meilleures statistiques de sa carrière. À 32 ans, Jackson ne jouera sûrement pas un rôle aussi important dans l'attaque, mais prenez quand même garde! Avec la puissance du bras de Wentz et la vitesse de Jackson, les jeux spectaculaires ne devraient pas manquer!

Prédiction du RDS.ca : 11 victoires et 5 défaites (1er rang de la division)

Redskins de Washington

Fiche en 2018 : 7 victoires et 9 défaites (3e rang de la division)

Ajouts notables : Landon Collins (maraudeur), Case Keenum (quart-arrière), Dominique Rogers-Cromartie (demi de coin), Ereck Flowers (bloqueur), Jalan McLendon (quart-arrière), Dwayne Haskins (quart-arrière), Montez Sweat (ailier défensif), Terry McLaurin (receveur), Bryce Love (demi-offensif)

Départs notables : Jamison Crowder (receveur), Preston Smith (secondeur) Carlos Henderson (receveur), Zach Brown (secondeur), Stacy McGee (ailier défensif), Mason Foster (secondeur)

Un souvenir douloureux, très douloureux hantera peut-être les Redskins pour de nombreuses années. Fort d’un dossier de 6-3 et d’une avance de deux matchs au sommet de la division,  Alex Smith subit une atroce fracture de la jambe dans un match contre les Texans le 17 novembre dernier. Embauché pour la somme de 94 M$ l’été précédent, le quart-arrière laisse les Redskins sans ressource. L’équipe termine sa saison avec six défaites en sept rencontres et on se demande si Smith va pouvoir rejouer au football.

Les partisans à Washington sont habitués des espoirs déçus. Ceux-ci se tournent maintenant vers Dwayne Haskins, nouveau porteur des ambitions d’une équipe qui ne semble jamais pouvoir répondre aux attentes.

Cette fois, ils ont peut-être raison d’espérer. Haskins a quand même lancé 50 passes de touché l’an dernier à Ohio State. Est-ce que Haskins peut réussir où Robert Griffin III a échoué il y a quelques années? Pour ça, le 15e choix au total lors du dernier repêchage devra tout d’abord battre Casey Keenum pour obtenir le poste de quart partant. (Keenum a finalement été nommé quart partant du premier natch)

Sinon, les raisons d’être optimistes à l’approche de la nouvelle saison à Washington restent peu nombreuses. L’arrivée du coloré Landon Collins au poste de maraudeur va certainement raviver la défense, mais à 86 M$ pour six saisons, on doit se demander si cet argent n’aurait pas du servir à colmater des brèches beaucoup plus importantes dans la formation.

Collins s’ajoute à un noyau déjà établi en défense avec les Jonathan Allen, Daron Payne et l’excellent Ryan Kerrigan. Au niveau de la ligne défensive et des secondeurs, pas de problème. Il y aura amplement de pression sur les quarts adverses et l'arrivée du choix de première ronde Montez Sweat donne une arme supplémentaire à un front défensif qui a de quoi effrayer.

Malgré l'arrivée de Collins, le constat n'est pas aussi rose au sein de la tertiaire où les points d'interrogation sont nombreux. À commencer par Josh Norman, qui est toujours l’un des demis de coin le mieux payé du circuit, même s’il a accordé huit touchés la saison dernière. À 32 ans, il est difficile d’entrevoir une renaissance pour l’ancienne vedette des Panthers qui n'a pas répondu aux attentes depuis son arrivée dans la capitale américaine.

C'est une bonne chose que les Redskins puissent compter sur une bonne défense, car elle risque de passer beaucoup de temps sur le terrain au cours de la prochaine année. Que ce soit Keenum ou Haskins derrière le centre, il faudra bien trouver quelqu’un à qui lancer le ballon. Josh Doctson, Paul Richardson et Trey Quinn forment un groupe de receveurs qui a encore tout à prouver et l’ailier rapproché Jordan Reed a tout pour bien faire, seulement s’il réussit à se tenir loin de l’infirmerie.

Dans le champ-arrière, Adrian Peterson tentera à nouveau de défier l'épreuve du temps après une superbe saison à 34 ans. Après trois saisons à oublier, on pensait que Peterson étirait la sauce en signant un contrat à Washington, mais il a fait mentir tout le monde avec une récolte de 1 042 verges en 251 courses. Il recevra le support de Chris Thompson et de Derrius Guice qui effectue un retour après avoir soigné une grave blessure à un genou.

Le propriétaire de l’équipe Dan Snyder n’est pas reconnu comme le plus patient et si les choses ne tournent pas rond en début de saison, c’est l’entraîneur-chef Jay Gruden qui pourrait écoper. Son seul espoir réside peut-être dans l’éclosion rapide du talent de Haskins qui voudra rapidement devenir le visage d’une équipe qui a bien besoin d’un porte-étendard alors que l’équipe a affiché la pire moyenne de spectateurs de toute la NFL l’an dernier. Si un entraîneur semble sur la corde-raide en ce début de saison, c'est bien Gruden.

Élément d'intrigue pour la saison 2019 : Permettons-nous d'enfiler des lunettes roses. Admettons que Keenum ou Haskins joue de façon convaincante, ce qui n'est pas impossible. Admettons que le jeu au sol des Skins leur donne la chance de contrôler le cadran et que la défense répond aux attentes qu'on place en elle, il se peut que les Redskins se battent pour une place en éliminatoires. Si les Eagles et les Cowboys doivent être considérés comme favoris, la section est de la NFC offre toujours son lot de surprises....et de déceptions. Si Washington se retrouve du bon côté du destin, les plus sceptiques pourraient être confondus.

Prédiction du RDS.ca : 7 victoires et 9 défaites (3e rang de la division)

Giants de New York

Fiche en 2018 : 5 victoires et 11 défaites (4e rang de la division)

Ajouts notables : Golden Tate (receveur), Kevin Zeitler (garde), Jabrill Peppers (maraudeur), Antoine Bethea (maraudeur), Mike Remmers (bloqueur), Markus Golden (ailier défensif), Daniel Jones (quart-arrière), Dexter Lawrence (plaqueur), DeAndre Baker (demi de coin), Oshane Ximines (ailier défensif), Julian love (demi de coin)

Départs notables : Odell Beckham Jr. (receveur), Landon Collins (maraudeur), Olivier Vernon (ailier défensif), Dominique Rodgers-Cromartie (demi de coin),  Connor Barwin (secondeur)

Revenons au mois de mars, le 12 très exactement, une journée sans histoire dans la NFL... jusqu'à ce que les Giants échangent Odell Beckham Jr. aux Browns de Cleveland! New York fait l'acquisition de deux choix de repêchage, du maraudeur Jabrill Peppers et du garde Kevin Zeittler contre sa plus grande vedette, un des receveurs les plus talentueux du circuit et l'ailier défensif Olivier Vernon.

Ce n'est pas tout. Un mois plus tard, Dave Gettleman choisit le quart-arrière Daniel Jones avec le sixième choix au total. Alors que la plupart des observateurs sont choqués par la décision de choisir Jones au lieu de Dwayne Haskins, le directeur général des Giants voit le quart-arrière de l'Université Duke comme le digne successeur d'Eli Manning qui est toujours avec l'équipe malgré une saison catastrophique l'an dernier.

D'autres mouvements de personnel ont de quoi faire sourciller, comme le départ du populaire Landon Collins aux Redskins et la signature du vétéran de 31 ans Golden Tate pour quatre saisons alors que l'équipe semble être dans un processus de reconstruction.

Si l'organisation se tourne maintenant vers Jones pour mener le futur de l'équipe, Manning semble toujours être celui qui obtiendra le poste de partant en début de saison, mais pour combien de temps? Si Manning performe comme l'an dernier, les partisans vont rapidement réclamer de voir Jones à l'oeuvre, mais est-ce que la recrue sera prête? Beaucoup de questions, peu de réponses, tout pour divertir la masse de partisans new-yorkais qui souhaitent voir l'équipe quitter les bas fonds de la division. Jusqu'à maintenant, Jones répond à la commande et a très bien paru lors de ses présences en matchs préparatoires.

Une chance que Saquon Barkley amène une touche d'optimisme. L'an dernier, la recrue a touché au ballon à 352 reprises pour des gains de plus de 2000 verges et un total de 15 touchés. Vraiment, Barkley a répondu à toutes les attentes placées en lui quand il a été repêché au deuxième rang au total en 2018. Cependant, on peut difficilement voir ce que le demi-offensif pourrait apporter de plus à l'attaque des Giants. Une chose est certaine, Barkley sera un des joueurs les plus occupés de la NFL (et probablement le premier choix au total de votre repêchage Fantasy).

Pour aider Barkley dans sa tâche, les Giants ont obtenu les services du garde Kevin Zeitler, en plus de faire la signature du vétéran bloqueur Mike Remmers. Si le groupe de receveurs en a pris un coup avec le départ de Beckham Jr., l'entraîneur-chef Pat Shurmur pourra compter sur une ligne offensive améliorée après les difficultés connues l'an dernier. Le vide laissé par Beckham, pris pour cible 124 fois en 12 matchs l'an dernier, pourrait sourire à Sterling Shepard et à l'ailier rapproché Evan Engram.

En défense, la tertiaire new-yorkaise demeure solide malgré la perte de Collins. L'arrivée de Peppers, d'Antoine Bethea et du choix de première ronde Deandre Baker ajoutent quelques éléments intéressants au groupe mené par le demi de coin étoile Janoris Jenkins. Il faut se concentrer sur le positif, car au niveau du front défensif, les Giants pourraient être parmi les pires équipes de la NFL pour mettre de la pression sur le quart-arrière adverse.

À moins que Daniel Jones ne soit en mesure de faire mentir ceux qui doutent en ses capacités de devenir un quart-arrière dominant dans la NFL ou qu'Eli Manning ne trouve la fontaine de jouvence, les Giants devront en surprendre plusieurs pour se qualifier aux éliminatoires dans une division aussi relevée. Les partisans de l'équipe auront quand même la chance de voir à l'oeuvre le plus talentueux demi-offensif de la ligue en Saquon Barkley. Le phénomène aura toute la liberté d'exposer son grand talent encore une fois cette saison.

Éléments d'intrigue pour la saison 2019 : La bataille pour le poste de quart-arrière partant devrait retenir l'attention. Il semble que ce soit une question de temps avant que Manning cède son poste à Jones, mais il sera intéressant de voir comment l'ancienne vedette réagira à son inévitable rétrogradation. Si un changement de garde semble inévitable, on ne sait jamais à quoi s'attendre avec une organisation qui accumule les décisions surprenantes depuis quelques années.

Prédiction du RDS.ca : 3 victoires et 13 défaites (4e rang de la division)

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