Une présentation de

Volkswagen

 

 

 

 

La nouvelle campagne de la LNH est à nos portes, signe que les dernières belles journées ensoleillées sont presque chose du passé.

Tandis que plusieurs redoutent déjà les premiers flocons, les joueurs ont remis leurs gants et leur casque, prêts à commencer la vraie saison, juste au moment où on se prépare nous-même à sortir nos mitaines et notre tuque.

Ce n’est pas parce que les degrés chutent lentement dehors qu’il faut se contraindre à demeurer devant son téléviseur cet hiver.

Voici donc un top-5 des villes de hockey canadiennes qui valent le détour, « présenté par la traction intégrale 4MOTION de Volkswagen ».

1. Toronto

Les Maple Leafs ont fait la plus importante acquisition offensive de l’été en souhaitant la bienvenue à nul autre que John Tavares dans le plus gros marché de hockey au Canada.

Tavares a choisi de faire ses valises et de déménager au nord de la frontière après avoir passé toute sa carrière avec les Islanders de New York, qui l’ont repêché au premier rang au total en 2009. Près de 10 ans plus tard, il a accumulé 272 buts et 349 passes en 669 rencontres dans la LNH.

John Tavares en son et images

Pour un contrat de sept ans et 77 M$, les amateurs de la Ville Reine s’attendent à un rendement à la hauteur. Ils devraient en tout cas être épatés de constater les habiletés de l'Ontarien avec la rondelle, comme il l'a démontré durant la présaison.

Quoi de mieux, d’ailleurs, qu’un affrontement face à des rivaux de longue date, le CH, au Scotiabank Arena le 3 octobre pour faire ses débuts dans un nouvel uniforme.

Tavares est un pilier au centre qui fera des Leafs une menace offensive constante, avec la jeune étoile Auston Matthews ainsi que Nazem Kadri à la même position.

Déjà, l’an dernier, les Leafs ont affiché 105 points, mais ils ont baissé pavillon dès le premier tour éliminatoire. Avec un nouvel atout dans leur manche, en plus d'un Mitch Marner en ascension, ils peuvent espérer mieux cette année malgré les pertes de James van Riemsdyk et de Tyler Bozak.

Ceux qui ont été la risée de la LNH durant de nombreuses années méritent maintenant enfin le respect.

2. Edmonton

Les Oilers ont raté les séries 11 fois lors des 12 dernières campagnes et n’ont pas répondu aux attentes jusqu’à maintenant.

Mais s’il y a un joueur de la LNH qui vaut le prix du billet à lui seul, c’est bien Connor McDavid.

La Rogers Place d'EdmontonLes prouesses du capitaine de 21 ans sont régulièrement relatées dans les faits saillants de matchs. Toutes ces fois où son nom s’est retrouvé sur la feuille de pointage (41 buts, 67 passes) lui ont valu d’être le dernier récipiendaire des trophées Art-Ross et Ted-Lindsay en tant que meilleur pointeur et meilleur joueur selon ses pairs respectivement, pour une deuxième année de suite, qui plus est.

Les Oilers comptent sur plusieurs jeunes talents individuels comme Leon Draisaitl, Ryan Nugent-Hopkins et Ty Rattie, qui pourrait avoir des occasions de se démarquer aux côtés de McDavid. Ne reste qu’à installer une cohésion, ce qui a fait défaut et leur ont nui dans le passé.

Oscar Klefbom va aussi avoir son mot à dire dans les succès de l’équipe en défense après avoir été accablé par les blessures. Milan Lucic veut également rebondir, tout comme le gardien Cam Talbot.

Outre l’arrivée de Tobias Reider, Kyle Brodziak et Jakub Jerabek, le défenseur Darnell Nurse a signé un nouveau contrat de deux ans. Repêché au 7e rang par l’équipe en 2013, il a amassé 6 buts et 20 mentions d’aide en 82 matchs la saison passée et il voudra montrer qu’il peut assumer de plus grandes responsabilités.

3. Winnipeg

La glaciale ville de Winnipeg tentera de réchauffer le cœur de ses partisans en réalisant une saison au moins comparable à la précédente, eux qui ont placé les attentes bien haut.

Même s'ils ont perdu un gros morceau en Paul Stastny, qui a préféré prendre la route vers Las Vegas, ainsi qu'en Joel Armia, ils ne sont toutefois pas en reste.

Patrik Laine devrait tout faire pour mériter à la fin de la campagne une nouvelle entente lucrative. Le Finlandais de 20 ans fait scintiller la lumière rouge à profusion. Depuis ses premiers pas en 2016-2017, il compte en moyenne 0,52 but par match, parmi l’élite de ligue. Il a été le deuxième meilleur buteur (40-30) la saison passée derrière Alex Ovechkin, même en jouant surtout sur la deuxième ligne et non aux côtés de Mark Scheifele. Les Jets ont une profondeur exceptionnelle en attaque et sur l’avantage numérique, de quoi donner du jeu excitant encore une fois. Le capitaine Blake Wheeler a aussi fait plus que sa part pour le succès de l’équipe avec ses 91 points, dont 40 en supériorité numérique, et sa grande polyvalence à l’aile comme au centre. C’est sans oublier Nikolaj Ehlers qui vient de vivre sa meilleure saison jusqu’à maintenant.

À l’autre bout de la patinoire, Connor Hellebuyck est capable de petits miracles devant la cage. Il a fini troisième du circuit à égalité pour les victoires (44) l’an passé et troisième pour le taux d’efficacité (0,924).

Juste devant lui, Dustin Byfuglien veut demeurer l’un des meilleurs à sa position, un véritable quart-arrière en défense qui se porte aussi en attaque et bombarde le filet adverse.

Étant donné que les Jets ont conservé la majorité du noyau qui leur a permis d’atteindre la finale de l’Association Ouest lors des dernières séries, on peut encore s’attendre à des moments forts.

4. Calgary

Les Flames de Calgary ont été affectés par les blessures et se sont écroulés au classement en fin de saison avant de rater les dernières séries.

Le Scotiabank Saddledome de CalgaryLa direction a pris les grands moyens pour remettre l’équipe sur le droit chemin avec un nouveau pilote, l’entraîneur-chef Bill Peters, qui veut miser sur la rapidité d’exécution.

Le club s’est effectivement amélioré grâce à de nouvelles additions sur la glace. La formation sera beaucoup plus équilibrée, donc Calgary espère ne pas avoir à s’en remettre exclusivement à l’explosif Johnny Gaudreau et à son acolyte Sean Monahan pour les conduire à la victoire. Les Flames ont reçu une petite cure de rajeunissement en ajoutant le défenseur Noah Hanifin, qui n’a que 21 ans. Il a fait le saut dans la LNH immédiatement après avoir été repêché et s’est amélioré constamment. Il est toujours en développement, mais montre déjà une grande efficacité. Il sera bien guidé par un vieux routier comme Mark Giordano sur la première paire.

Les Flames ont aussi obtenu Elias Lindholm, qui a régulièrement amassé au moins 40 points par saison, alors que James Neal et Derek Ryan viennent complémenter le reste du groupe en attaque. Neal a marqué 25 buts avec les Golden Knights à leur saison inaugurale, soit une 10e saison de suite avec au moins 20 buts. L’ailier Matthew Tkachuk a lui le potentiel de franchir la barre des 60 points.

La santé sera l’une des clés du succès : Monahan a subi plusieurs opérations en avril. Avant de se blesser en février, Mike Smith avait un dossier de 23-16-6 avec une efficacité de 0,921, et les Flames comptent sur lui pour tenir le fort à son retour.

5. Montréal

Alors que les Sénateurs sont en reconstruction et que les Canucks ont perdu des joueurs étoiles comme les jumeaux Sedin, Montréal conclut le top-5 car elle reste tout de même une destination incontournable pour les amateurs de hockey en raison de sa glorieuse histoire.

Malgré une dernière année de misère, c’est une nouvelle saison qui commence, et l’ambiance sera survoltée dès le match inaugural du 11 octobre au Centre Bell face aux Kings.

L'hymne national au Centre BellAprès le départ de joueurs comme Max Pacioretty et Alex Galchenyuk, le CH aura une allure fort différente. En plus, Shea Weber est blessé et sera absent jusqu’en décembre. Tout le monde se demande d’ailleurs qui sera le prochain capitaine.

Plusieurs joueurs cherchent à se racheter et à rebondir. Avec un effectif revampé, les espoirs reposent particulièrement sur le retour en force de celui qui a déjà été considéré comme l’un des meilleurs gardiens au monde, sinon le meilleur. Carey Price a par le passé prouvé ce qu’il est capable de faire quand il est à son meilleur et il peut changer le cours d’un match et même d’une saison à lui seul.

À quand l’explosion de Jonathan Drouin? Que feront les nouveaux venus comme Max Domi et Tomas Tatar? Plusieurs questions restent pour l’instant sans réponse.

Ce qui est toutefois clair, c’est que les amateurs peuvent compter sur la combativité d’un Brendan Gallagher ou encore le travail acharné d’un Tomas Plekanec qui a fait plaisir à certains nostalgiques en retournant dans la métropole. « Pleky » pourrait atteindre l’impressionnant plateau des 1000 matchs dans la LNH et surtout des 1000 matchs avec le Tricolore, un exemple de loyauté et un fait d’armes dont peu de joueurs peuvent se vanter.

Ce sera également l’occasion de voir ce que les jeunes ont dans le ventre. Victor Mete, Noah Juulsen et Jesperi Kotkaniemi ont l’occasion de représenter le nouveau visage du club et un élément de curiosité. Ce dernier, premier choix de l’équipe à l'encan 2018, a d'ailleurs donné un avant-goût intéressant en matchs préparatoires qui lui vaudra d'amorcer la saison à Montréal.