YOKOHAMA, Japon (AFP) - Les Brésiliens se sont entraînés dans la décontraction vendredi à Yokohama et le sélectionneur Luis Felipe Scolari a essayé devant les caméras du monde entier ce qui devrait être son onze de départ dimanche en finale du Mondial-2002 de soccer.

De retour de suspension après la demi-finale contre la Turquie (1-0), Ronaldinho tenait sa place en milieu offensif, juste derrière Rivaldo et Ronaldo.

Pour le reste, Scolari avait aligné sur une moitié de terrain son équipe-type, avec Marcos dans les buts, l'habituelle défense à trois (Roque Junior, Edmilson et Lucio), deux latéraux de légende (Cafu à droite et Roberto Carlos à gauche) et deux récupérateurs (Gilberto Silva et Kleberson).

Sauf surprise, l'équipe qui a travaillé sur une moitié de terrain du petit stade Mitzusawa Park Track devrait être le onze de départ de la Seleçao contre l'Allemagne pour la finale de la 17e Coupe du monde de soccer dimanche à 20h00 (11h00 gmt) au stade de Yokohama (70.000 places).

Alors que d'autres équipes - l'Allemagne par exemple, qui limite au strict minimum ses apparitions publiques - cultivent le secret et le huis-clos, le Brésil a travaillé pendant près de deux heures en présence de quelque 400 journalistes du monde entier.

"Sur le plan physique et technique, nous n'avons plus rien à faire. Maintenant, nous allons étudier le jeu des Allemands, voir notre positionnement en fonction de l'adversaire, surtout en raison du jeu aérien", avait déclaré Scolari la veille, quand ses joueurs avaient passé une journée de repos à la piscine.

"Le côté psychologique sera important", ajoutait le professeur. De fait, pour dissiper toutes pressions, les Brésiliens cultivent la bonne humeur. "Tout ce que nous respirons est positif. Ce serait une erreur de penser aux choses négatives", affirme Denilson, quand on l'interroge sur le souvenir de la finale de 1998, perdue 3 à 0 contre la France.

Le Brésil doit reconnaître samedi en fin d'après-midi (18h00, 09h00 GMT) le stade de Yokohama, où aura lieu la rencontre dimanche.