Une pensée pour les grands absents de la Seleçao
Soccer samedi, 29 juin 2002. 08:47 dimanche, 16 mars 2025. 05:54
YOKOHAMA, Japon (AFP) - Romario, Zé Roberto, Elber, Amoroso, Jardel...: le sélectionneur du Brésil Luis Felipe Scolari a laissé au pays des dizaines de joueurs de niveau mondial qui auraient tout aussi bien pu jouer avec Ronaldo et Rivaldo dimanche en finale du Mondial-2002 de soccer contre l'Allemagne à Yokohama.
"Au Brésil, il y a de quoi faire trois sélections", s'enthousiasme un porte-parole de la délégation, en citant en exemple la dernière trouvaille de Scolari, Kaka, 20 ans, un milieu de terrain de Sao Paulo présent en Corée du Sud et au Japon où il a peu joué cependant.
Romario de Souza (Vasco de Gama), 35 ans, est l'exemple emblématique du joueur sacrifié sur l'autel de l'abondance de talents, alors que le vainqueur du Mondial-94 avait marqué huit buts pendant les éliminatoires. Romario en a pleuré.
Dimanche, le défenseur central Lucio (Bayer Leverkusen) sera le seul Brésilien d'Allemagne à jouer contre ses amis de la Bundesliga. Il aurait très bien pu être accompagné par Zé Roberto et Elber, qui ont gagné la Ligue des champions avec le Bayern Munich en 2001.
Meilleur buteur de la Bundesliga avec le Borussia Dortmund, Amoroso a également été laissé à quai par Scolari. Comme Romario et Elber, il a été victime de la pléthore de talents en attaque et du retour en forme de Ronaldo (Inter Milan).
"Tant de bons joueurs"
"Ils ont tant de bons joueurs, mais ils n'ont pu en prendre que 23", soulignait samedi le sélectionneur allemand Rudi Voeller avant la finale au stade de Yokohama.
Meilleur buteur de la Ligue des champions avec Porto il y a quelques saisons, Jardel (Sporting Lisbonne) ferait sans doute les beaux jours de la plupart des sélections s'il n'était pas né Brésilien.
Brillant et régulier avec le Milan AC, dans l'un des meilleurs championnats du monde, le défenseur latéral gauche Serginho peut s'en vouloir d'être le contemporain et le compatriote de Roberto Carlos (Real Madrid).
Plusieurs fois meilleur buteur du Championnat de France, Sonny Anderson (Lyon) n'a jamais eu de chance avec la Seleçao. Comme Juninho Pernambucano, il suivra à la télé le match de leur compatriote et coéquipier Edmilson.
Quant à Djalminha, il ne peut s'en prendre qu'à lui-même. Le milieu de terrain du Deportivo La Corogne s'est écarté de la sélection en donnant un coup de tête à son entraîneur Javier Irureta juste avant que Scolari n'annonce sa liste des 23.
"J'ai utilisé 48 joueurs pendant les éliminatoires", rappelait Scolari récemment. Au Brésil, le premier - et le plus difficile - devoir du sélectionneur c'est de... sélectionner.
"Au Brésil, il y a de quoi faire trois sélections", s'enthousiasme un porte-parole de la délégation, en citant en exemple la dernière trouvaille de Scolari, Kaka, 20 ans, un milieu de terrain de Sao Paulo présent en Corée du Sud et au Japon où il a peu joué cependant.
Romario de Souza (Vasco de Gama), 35 ans, est l'exemple emblématique du joueur sacrifié sur l'autel de l'abondance de talents, alors que le vainqueur du Mondial-94 avait marqué huit buts pendant les éliminatoires. Romario en a pleuré.
Dimanche, le défenseur central Lucio (Bayer Leverkusen) sera le seul Brésilien d'Allemagne à jouer contre ses amis de la Bundesliga. Il aurait très bien pu être accompagné par Zé Roberto et Elber, qui ont gagné la Ligue des champions avec le Bayern Munich en 2001.
Meilleur buteur de la Bundesliga avec le Borussia Dortmund, Amoroso a également été laissé à quai par Scolari. Comme Romario et Elber, il a été victime de la pléthore de talents en attaque et du retour en forme de Ronaldo (Inter Milan).
"Tant de bons joueurs"
"Ils ont tant de bons joueurs, mais ils n'ont pu en prendre que 23", soulignait samedi le sélectionneur allemand Rudi Voeller avant la finale au stade de Yokohama.
Meilleur buteur de la Ligue des champions avec Porto il y a quelques saisons, Jardel (Sporting Lisbonne) ferait sans doute les beaux jours de la plupart des sélections s'il n'était pas né Brésilien.
Brillant et régulier avec le Milan AC, dans l'un des meilleurs championnats du monde, le défenseur latéral gauche Serginho peut s'en vouloir d'être le contemporain et le compatriote de Roberto Carlos (Real Madrid).
Plusieurs fois meilleur buteur du Championnat de France, Sonny Anderson (Lyon) n'a jamais eu de chance avec la Seleçao. Comme Juninho Pernambucano, il suivra à la télé le match de leur compatriote et coéquipier Edmilson.
Quant à Djalminha, il ne peut s'en prendre qu'à lui-même. Le milieu de terrain du Deportivo La Corogne s'est écarté de la sélection en donnant un coup de tête à son entraîneur Javier Irureta juste avant que Scolari n'annonce sa liste des 23.
"J'ai utilisé 48 joueurs pendant les éliminatoires", rappelait Scolari récemment. Au Brésil, le premier - et le plus difficile - devoir du sélectionneur c'est de... sélectionner.