Il me fait un immense plaisir de vous émettre un billet sur le merveilleux mon du foot (soccer)

AVIS DE COURTOISIE (mise en garde)

Si vous ressentez que je m’emporte dans ce billet, sachez que si vous avez déjà discuté ou vu des fans de foot (soccer) parler de foot, c’est normal. Aussi normal que des fans des GreenBay Packers dans un stationnement qui attendent de rentrer au stade, aussi normal que des fans du All black qui veulent voir leur team de rugby défoncer les Samoëns et ravaler leurs cries de guerre, et aussi normal que les fans du CH qui veulent le Stanley à chaque année en série.

Plus tôt cette semaine, un bloggeur sur le GC m’a reprocher d’être arrogant quand je parle de soccer, mais je plains le fait qu’il ne se soit jamais assis avec des Italiens qui lui parle de soccer, ou d’Haïtiens qui lui parle de politique, ou d’Américain républicain qui lui parle des démocrates. C’est plus fort que nous…

Un jour, j’ai placé un pari verbal avec un fan Hollandais pendant le mondialé de 2010. Il m’a demandé ma prédiction pour l’équipe qui allait devenir championne. Je lui ai dit que l’Espagne allait gagner et que si c’était possible j’aurais parié ma maison la dessus. Il m’a répondu avec arrogance, tu ne connais rien au soccer…

Vous devinez la suite, je l’ai recroisé et lui ai répliquez sarcastiquement à la posture et manière de Tommy Lee Jones, je ne connais rien au soccer ???

Des conversations arrogantes sont normales entre fans de soccer. Je ne me suis jamais senti diminué si un Hollandais me disait que mes connaissance de foot valent que dal, et les Anglais n’ont rien à foutre que des Français leur disent qu’il n’ont jamais connu le foot comme eux.

Alors, je vous en prie, si vous êtes susceptible, fuillez ce billet. On parle pas contre les Québecois, on parle foot (soccer)…

Contrairement à mes habitudes, beaucoup de digressions sont possible, et si vous voyez des incongruités sachez que c‘est volontaire, je me suis emporté en le rédigeant.

DES SURPRISES, PAS LE FRUIT DU HASARD

Dans cette coupe du monde de foot (soccer) 2014, Team USA va bien. Mais beaucoup de fans n’arrivent pas a expliquer le succès de cette équipe (gagnant du trophée d’or ou non). Rien n’est le produit du hasard aux É-U. Alors qu’autrefois Team USA était parent pauvre de la CONCACAF, et peinait à se qualifier pour la FIFA World Cup, aujourd’hui, en fait depuis 1991, le futur est prometteur pour les Américains. Il en va ainsi des autres clubs soit disant underdogs…

Ce qu’ils vivent n’est pas différent des autres clubs d’Amérique du Sud et centrale…

D’ailleurs, plusieurs médias signalent les nombreuses surprises des clubs d’Amérique du sud, mais rare sont les médias qui tentent d’expliquer ces surprises…sauf les médias d’Europe où quelques analystes aguerris s’attardent à expliquer le développement des clubs de foot.

Il est évident et palpables que parce qu’ils évoluent plus pres de leurs cours, les clubs Amérique sud sont plus motivés, right ? Mauvaises réponse ! Ce n’est pas un facteur. Ça peut aider la foule à crier plus fort parce qu’ils voient leurs favoris chez eux, mais dans les faits, le Brésil a remporté une coupe du monde en sol Européen, pire encore, en battant la Squadra Azzuri chez elle ??? Vous me dirait, oui, mais c’est le Brésil.

OK. La Seleçao a soulevé la coupe du monde en sol Américain alors qu’ils étaient à combien de KM de leurs nations ? On me répondra, oui mais c’est encore le Brésil.

OK. N’est-ce pas les Espagnols qui ont gagné en sol d’Afrique du sud. Les clubs d’Afrique n’ont pourtant pas livré leurs meilleurs jobs devant leurs fans, right ? Oui, mais ce fut un club de joueurs élites d’Europe.

OK. Me dira que l’histoire du mondialé nous montre que souvent, si la coupe du monde se jouait en Europe, un club d’Europe gagnait. Et bien c’est ça, c’est l’histoire. Aujourd’hui, avec l’Espagne en 2010, le brésil en 1994, et tant d’autres, l’histoire va se réécrire.

On me répondra souvent le fameux, « oui mais »…Il n’y a pas de « mais ». Les joueurs de foot sont des professionnels et ne sont pas moins bons parce qu’ils évoluent à l’extérieur. Même qu’aujourd’hui, plusieurs joueurs des quatre coins du monde jouent passablement très bien en Europe loin de leurs villes, villages, ghetto, huttes et bateaux…

OK. Je vide mon sac. Un joueur de foot quand il évolue chez lui, peut-être plus motivé, mais on a déjà vu beaucoup de cas ou des clubs entier jouaient loin de leur domiciles et ne faisaient pas la différence.

L’exemple le plus frappant est l’Allemagne. Que ce soit de L’Est ou de l’Ouest (autrefois), lors des qualifs pré-coupe du monde où pendant le mondialé, ces gars-là jouent au foot c’est tout. Les brésiliens sont presqu’identiques, de même que les Italien. Je ne vais pas nommer les autres, et il y en a d’autres…

DES CLUBS AMÉRIQUE-SUD spécialisés en Europe

Dans les faits, quand on prend le temps de lire et d’observer l’ensemble de ces clubs, il est clair qu’environ 12, 13 ou 14 joueurs évoluent en Europe pour des clubs dont le niveau de foot est relevé.

L’Uruguay est un exemple parmi tant d’autres. En choquant l’Italie. Mais il ne s’agit pas vraiment de choque. Vu comme ça, rapidement, ça semble frappant, mais quand on considère que les teams Amérique sud regroupent des joueurs qui connaissent les Européen et qui sont même co-équipiers, ça ramène le tout à la réalité et force à constater un stratagème en œuvre depuis les années 90 dans le monde du foot !

Ce stratagème est celui de développer un team qui soit à la hauteur et au niveau techniques et styles de jeux pratiqués en Europe au niveau premiere ligue au UK, en Italien, en Allemagne, en France et en Espagne.

DES STÉRÉOTYPES ET/OU PERCEPTIONS BIAISÉS

Mes chums me disaient souvent que le soccer USA et Canada n’est pas fait pour le niveau FIFA world cup parce qu’il n’y a pas assez d’enfants qui jouent dans les rues avec le ballon rond en Amérique du Nord.

Mais un autre de mes chums « fins connaisseurs, italien par alliance» rappelaient tout le monde à l’ordre : Vous n’avez pas rapport, il existe beaucoup de pays d’Afrique où des milliers d’enfants déferlent leurs rues pour jouer à la ba-bal et faire les mimiques de Pélé, alors qu’au niveau national le Zaïre, le Gabon et l’Éthiopie n’ont pas vu les clubs au mondialé depuis ???

De mon coté, ce qu’il disait était basé sur des observations et informations médiatiques de l’heure…Le gouvernement Américain avait commencé à octroyer des bourses plus importantes aux jeunes universitaires qui voulaient s’inscrire au foot (soccer). Bien que l’ensemble des jeunes Américains adorent le football NFL, la NBA et même l’athlétisme, ce qui permet à plusieurs nations d’augmenter les opportunités d’une participation à un mondialé, est l’approche utilisé pour permettre aux jeunes espoirs de se développer dans un programme spécialisé pour le soccer…Le jeune a eu beau jouer dans la rue et exceller, si son gouvernement ne met pas un cent pour développer les programmes de foot , il n’ira nulle part, même s’il joue aussi bien que Pélé (légende du foot Brésilien), Johan Cryuff (Légende du foot hollandais) ou Paul Gascogne (ancien joeur élite du foot Anglais).

L’autre aspect qui augmente les opportunités d’un club de pouvoir faire le mondialé est la possibilité de pouvoir jouer en Europe et/ou dans la MLS sous contrat.

Et oui, vous avez bien lu, la MLS. Cette ligue a été monté en 1996, et au moment où il fut ouverte, les pronostiques disaient que rien de bon ne pouvait venir des É-U en matières de soccer. Aujourd’hui, le calibre joué est de beaucoup plus haut que ce qu’on voyait en 96–97, même que des joueurs Européen qui levaient le nez à la MLS en 97, considèrent maintenant s’y joindre…David Beckham (fin de carrière), David Villas (vedette du foot Espagnols), Kaka joeur brésilien ^pour ne nommez que ceux-là. Mais maintenant, même jeunes, des gars de l’Europe ont la MLS dans leurs mire.

Ce qui attire est toujours la même chose, l’argent ! Quand la MLS pourra s’offrir des joueurs d’Europe à coups de plusieurs millions, on assistera à un changement drastique de calibre aux É-U. ce qui fera évoluer de beaucoup le niveau de jeu technique et stratégique des joueurs Américain natif qui sont dans la MLS.

Présentement, 50% des joueurs actuels du team USA évoluent dans la MLS. Que diable font-ils dans une FIFA World cup ??? Ils tentent de remporter le trophé du mondialé.

En 1991, on me disait, il n’est pas loin le jour où tu verras team USA gagner la coupe du monde. J’ai ris de celle-la longtemps et mes chums aussi, jusqu’au jour où j’ai visionné le match de la puissante Seleçao Brésilienne conte team USA au mondialé de 1994. Je m’attendais à un 10 à 0 comme les Brésilien, mais ce fut une victoire de 1 à 0 d’une seleçao qui fut surprise de la force du mur défensif des Américains.

Les Américain étaient devenus le produit du succès de tous les programmes d’encadrement de développement des jeunes espoirs qui aspiraient à être bons dans un mondialé. Par la suite, beaucoup d’autres clubs des autres nations s’inspirèrent de ce modèle pour développer leurs teams.

DES JOEURS ESPAGNOLS AU VENTRE BIEN REMPLI

Le soccer n’est pas différent du hockey NHL ou de la NFL. Rappelez-vous le mondialé 2002 quand les bleus de la France furent anéantis et ne firent même pas les qualifs. C’était avec des joueurs qui avaient renégocié leurs contrats à la hausse quand ils remportèrent leur coupe du monde, et retournèrent dans leurs clubs locaux respectifs pour faire sauter la banque du DG.

Une fois que la banque avait sauté, et que le club national leur offrait bien en-deça de qu’il faisait avec leurs clubs locaux, rien ne les obligeait de pousser la machine à s’exploser les poumons comme le disait Zinedine Zidane. Ce sont des joueurs qui n’avaient plus faim et dont le ventre était grassement remplis comme les Bleus lors du FIFA world cup 2002.

LA PARITÉ DANS LE MONDE DU FOOT, UNE RÉALITÉ PLUS PROCHE QU’ON LE PENSE

Viendra un jour où on ne pourra plus distinguer un club d’Amérique Sud avec un club d’Europe et/ou d’Afrique dans le même mondialé. Un Jurgen Klinsmann coachant team USA, des consultants Américains coachant les gardien Ghanannéen, des staffs Allemands coachant la Korée et j’en passe. Les nations ont évolué dans l’univers du foot. Ont fait appel à des cerveaux spécialistes pour augmenter le savoir et les niveaux des joueurs pour rejoindre l’excellence et ça fonctionne, à long terme, je dis bien à long terme. Il faut parfois deux ou trois coupe du monde pour voir les fruits d’un programme de foot connaître du succès.

Plus tard, à ce rythme-la, la parité sera si forte, qu’on ne parlera plus de surprise quand un club underdog battra un club d’Europe…

Note spéciale : je tiens à offrir mes excuses à Luc Beaudry et Karine Hains (membre du GC) pour mon attitude lors d’une réplique à leurs billets récents. Comme l’ensemble des fans de foot durant des mondialés, je m’était emporté. C’est plus fort que moi. Je peux ne pas lire, bien sûr, mais vous ne pouvez demander à un fan de foot pur-sang comme moi de ne pas lire, c’est impossible. De ne pas répliquer, relève de la torture.

Vos commentaires sont les bienvenus.