Nous sommes de retour de notre périple au pays des pingouins! Plusieurs pingouins à vrai dire, des phoques ainsi que des baleines à profusion. Des superbes de beaux paysages que je ne pense jamais revoir – j’ai découvert que je n’avais pas le pied marin, mais que de souvenirs du Drake passage… ouf!!!

Mais revenons au plus important de notre voyage, notre marathon en Antarctique. Après 4 mois d’entrainement ici à Montréal dans des conditions hivernales, neige, froid et glace, nous étions fin prêts pour la course. Un seul problème… un petit réchauffement quelques jours avant donc la neige avait presque toute disparu, il faisait environ 0 degré, avec de la pluie, un plafond à 500 pieds seulement, un vent d’environ 20 à 50 km heure, donc la température tournait autour de 8 moins 10. Le parcours était très boueux – de la boue jusqu’aux chevilles… et pour terminer… un parcours digne d’un électrocardiogramme!!! On nous avait avertis que ce marathon était difficile, Boy O Boy que nous en avons eu pour notre argent.

Ah oui aussi, j’ai eu le mal de mer pendant 2 jours avant la course et Marie Josée a eu une bronchite aiguë juste à temps pour la course… :o)

Sincèrement, nous avons eu le trip d’une vie et pour rien au monde nous n’aurions abandonné. Notre temps n’avait absolument aucune importance… Le but étant de tout simplement de franchir le fil d’arrivée et survivre!!!

Un gros 5 heures 34 minutes. Mais nous avons déposé un protêt… nous avons été contraints d’arrêter avant la ligne d’arriver, car quelque chose passait devant…un avion, un train, une voiture… eh bien non les amis, un pingouin avait décidé de traverser juste devant la ligne d’arrivée!!! Et comme en Antarctique ils ont priorité et bien il a fallu arrêter et le laisser passer!!!! Le meilleur finish possible pour un marathon en Antarctique. PRICELESS!!!

Si jamais un jour vous avez la chance de vivre ça, ne passez pas à côté. C’est un marathon qui sort définitivement de l’ordinaire, nous avons la tête remplie de souvenirs inoubliables.

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