Autant le signifier tout de suite, ceci est un texte d’opinion. Je vous serai donc gré de bien vouloir comprendre que je n’ose ici parler qu’en mon nom propre.

PLEURS



Donc, s’il faut en croire la majorité des médias, Sydney Crosby serait un bien meilleur joueur que le « Tsar » Ovechkin. Le célèbre #87 serait bien plus complet, tout en jouant d’une façon bien moins prévisible que son grand rival de Washington.

En outre, l’ancien centre de l’Océanic de Rimouski aurait tout gagné. Tout!

La coupe Stanley et une place de choix au sommet de l’Olympe.

Une vraie mythologie!

Ces pseudos vérités sont toutefois d’un ennui certain, tout en démontrant la paresse intellectuelle de certains analystes.

Expliquons certains faits.

Crosby et Ovechkin sont deux joueurs très différents. L’un occupe la position de centre, l’autre est ailier. L’un doit trouver le moyen de marquer, l’autre doit alimenter ses coéquipiers. Donc, un rôle différent. Une façon distincte de jouer.

Évidemment que Crosby sera plus créatif.

C’est là l’essence même de son rôle de centre.

Mais pas meilleur Loin de là.

En ce qui a trait à l’argument massue – celui de la victoire – on assiste encore une fois à un grossier sophisme.

Comment peut-on oser comparer le parcours individuel de deux joueurs au sein d’équipes différentes?

Pensez-y un tant soit peu.

Est-ce que Crosby aurait nécessairement eu le privilège de porter ses lèvres au Graal s’il avait joué pour une autre équipe?

Voilà.

Aussi simple que cela.

Au fait, l’on peut accuser Ovechkin de tous les maux possibles.

Mais certainement pas de jouer les divas effarouchées, comme son émule de la ville de l’acier. Une diva qui, lorsque le vent tourne, ne se gêne pas pour regarder les officiels avec dédain et dégoût.

Un prince osant même commettre la gaucherie peu sportive de briser son bâton et de le lancer à tout va…

Franchement, l’on devra se passer de moi pour sa béatification.

Aléas.

LARMES



Matt Cooke ressemble beaucoup à un trouble-fête de mes « belles » années passées au primaire. Vous savez ce dont je veux parler, n’est-ce pas?

Ce type de jeune appréciant particulièrement mordre les autres, tirer les cheveux, bref; faire du grabuge.

Et j’y pense, mon jeune en question était également toujours le premier à se plaindre et à crier à l’injustice…

Matt Cooke?

Ah oui. Matt Cooke.

Que peut-on faire avec un spécimen de la sorte?

Pas grand chose.

Les chambres à tortures, les lions et autres guillotines de ce monde ne sont plus légales dans nos États modernes. C’est parfois bien dommage.

PRÉJUGÉS



Finalement, je crois qu’il serait temps de donner un peu de crédit à nos vaillants guerriers du Canadien.

Ne parle-t-on pas d’une équipe qui affronta l’Histoire en revenant de l’arrière dans une série contre la meilleure équipe du circuit?

Ne parle-t-on pas d’une équipe qui musela habilement Alexander Ovechkin?

Ah mais non! C’est vrai! Washington n’était qu’une équipe de sous-ordre. Les Penguins sont biens meilleurs! Crosby est bien-plus-bon

Pourtant, lors de la dernière partie, Crosby a paru tout aussi fade et effacé qu’Ovechkin

Lors de la dernière série.

Et ça, c’est tout à l’honneur du Canadien.

Au fait, si le Canadien a pu faire trembler le Capitole, ne serait-il pas temps d’espérer secouer les manchots de la banquise?

En effet.

Allez, un peu de soleil vous fera du bien, satanés Penguins!