Folle.

Insensée.

Incroyable.

 

Vous pouvez apposer le qualificatif extrême que vous désirez pour raconter l’aventure inimaginable que traverse actuellement Joan Roch. Lui, il n’a jamais fait les choses comme les autres. Voilà l’aspect qui le diffère, le sépare, l’écarte, l’isole.

 

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Faire le trajet Percé-Montréal à la course à pied et en sandales. Il faut vraiment être déterminé.
Il a besoin de ce genre de défis pour se donner l’équilibre qu’il lui faut pour mieux vivre. La vie lui a donné une force mentale exceptionnelle et une santé de fer, combinées à une détermination unique.

 

Je me souviens encore de notre première entrevue. J’ai su dès cet instant que sa mission ne s’arrêterait pas au moment présent, même si ce qu’il venait d’accomplir, s’avérait magique. Joan ressentira toujours l’impression qu’il doit nécessairement en rajouter pour se satisfaire.

 

Les gens qui gravitent autour de lui doivent obligatoirement comprendre le phénomène, ça devient essentiel pour la suite des choses.

 

Percé-Montréal à la course à pied et avec des sandales par surcroît ! Effectivement, il fallait y ajouter un peu de piquant dans cette démarche.

 

Honnêtement, je ne sais pas comment il fait pour se motiver et avancer à chaque matin. Pourtant, même si au fil du temps, on peut facilement lire de la fatigue sur son visage, il trouve le moyen de sourire, ne serait-ce que pour lancer le message qu’il rivalise avec les obstacles et qu’il les attend avec une brique et un fanal ! Et cela, même à la suite d’un passage à l’hôpital, obligé de prendre une pilule à chaque jour.Roch 4

Malgré une visite à l'hôpital, Joan poursuit sa course et doit prendre une pilule à chaque jour.

 

Avec la pandémie, Joan a dû ajuster son tir. Il devait participer à des compétitions surhumaines, franchir des distances avec lesquelles on doit vérifier l’huile du moteur de son auto avant de partir ! Tout a été annulé. Que cela ne tienne, il a rebondi.

 

Il fallait compenser pour ce vide,  établir une prouesse similaire qui allait fournir du gras à l’os. Oui, car Joan prépare un prochain livre et nul doute qu’avec ce qu’il traverse actuellement, il aura de nombreuses anecdotes à nous raconter.

 

Il faut reconnaître les valeurs et les capacités de cet être unique. Après une telle démarche de sa part, n’osez pas croire que vos petits miracles perdront de la valeur devant ce paroxysme. Sachez que Joan a besoin de chacun de vous tous pour avancer, progresser, pour voir le soleil, pour siroter son café avec douceur et tendresse. Votre appui se transforme en carburant qui lui permet de lever la tête et regarder droit devant.

 

Son exemple tend à démontrer que malgré la présence du virus, le repli sur soi-même peut être évité. Il n’a pas le choix que d’accepter l’appui de ceux et celles qui le regardent, l’admirent et qui ne demandent qu’à l’encourager, lui apporter le support indispensable dans son cheminement.

 

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Cette fameuse lettre signée par la mairesse de Percé qu'il doit remettre à Valérie Plante lorsqu'il arrivera.
Son exemple nous propose une leçon sur l’importance d’entretenir et de nourrir la chaleur humaine que la Covid tente par tous les moyens de nous enlever. Il faut regarder plus loin que le bout de son nez pour coter la valeur de cette épopée.

 

Courage Joan.

 

Tu l’apporteras cette fameuse lettre et sans le savoir, tu auras fait du bien intérieurement à plusieurs personnes qui suivent ton ascension vers des jours meilleurs.

 

 

Percé-Montréal à la course à pied, en sandales. Joan Roch fait fi du repli sur soi-même.