Chaque semaine, le RDS.ca vous présente l’État des forces dans la NFL. Ce classement est basé sur les performances des équipes au cours des dernières semaines d’activités et sur les mouvements de personnel.

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Classement à l’issue de la 13e semaine d'activités dans la NFL

1) Ravens de Baltimore : Fiche de 10-2. (Semaine dernière : 1ers)

Et de huit pour les Ravens. Certains diront que cette autre victoire ajoutée à leur fiche était la moins spectaculaire du lot. Ils n’ont pas tort considérant qu’ils ont été écartés de la zone des buts par les 49ers pendant les 41 dernières minutes du match, mais les entraîneurs le prendront volontiers, ce 10e succès en 12 matchs obtenu sous une pluie battante et dans le froid automnal de Baltimore. Il est rassurant pour les Ravens de savoir que lorsque Lamar Jackson ne se déchaîne pas autant qu’à l’accoutumée, la défense peut se lever face à des rivaux appartenant eux aussi à l’élite de la NFL.  

2) Seahawks de Seattle : Fiche de 10-2. (Semaine dernière : 4es)

Les Vikings ont débuté le match sur les chapeaux de roues, mais ce sont les Seahawks qui ont fini par s’imposer dans un duel de poids lourds, lundi soir. Désormais en 1re position de leur division, devant les 49ers qu’ils avaient d’ailleurs battus il y a quelques semaines, les Hawks s’attaquent désormais à la 1re position dans la NFC. L’avantage du terrain est énorme pour Seattle, et ça ne date pas d’hier : les 10 derniers matchs éliminatoires joués au CenturyLink Field ont mené à des victoires des Seahawks, une séquence remontant à 2005.

3) 49ers de San Francisco : Fiche de 10-2. (Semaine dernière : 2es)

Les opportunités de remporter une 6e victoire en autant de matchs sur la route en 2019 n’ont pas manqué pour les Niners face à l’équipe la plus « hot » de la ligue. Avec une fiche de 10-2, les hommes de Kyle Shanahan perdent le sommet de la NFC Ouest, position à laquelle on les croyait pourtant destinés. Seahawks et 49ers s’affronteront de nouveau lors de la 17e et dernière semaine. Et parlant de matchs qui auront une grande importance, celui face aux Saints ce dimanche en Louisiane s’annonce lui aussi colossal dans la course à l’obtention de la 1re position dans la NFC. 

4) Saints de La Nouvelle-Orléans : Fiche de 10-2. (Semaine dernière : 5es)

Les Saints ont vengé de brillante façon la défaite encaissée à domicile durant la 10e semaine face aux Falcons en les dominant à Atlanta dimanche. Ce faisant, les hommes de Sean Payton se sont assurés, avec quatre matchs à jouer, de remporter la division Sud de la NFC. Pas le choix de mentionner le brio du quart réserviste Taysom Hill, un véritable couteau suisse pour les Saints. Hill a marqué les deux seuls touchés dont ont eu besoin les Saints pour l’emporter; un par la course, et l’autre sur réception. Comme si ce n’était pas assez, il a aussi bloqué un botté profondément en zone des Falcons dès la 2e minute du match.

5) Patriots de la Nouvelle-Angleterre : Fiche de 10-2. (Semaine dernière : 3es)

Un retour en 2e position de ce classement se profilait à l’horizon lorsque les 49ers ont subi une 2e défaite à leurs quatre derniers matchs, mais les Patriots ont connu à Houston le genre de performance qui remet carrément en question leur place dans le top-5. Les trois passes de touché de Tom Brady dans la 2e moitié de la rencontre ont eu beau rendre les choses intéressantes à la toute la fin, il reste que comme ce fut le cas à Baltimore dans leur autre défaite de la saison, les hommes de Bill Belichick n’ont pas joué comme des aspirants à un 2e Super Bowl de suite. L’unité défensive des Pats, qui a souvent paru plus grande que nature, a soudain l’air beaucoup plus humaine...

6) Packers de Green Bay : Fiche de 9-3. (Semaine dernière : 6es)

Pour un affrontement qui aurait pu causer des soucis sur la pelouse enneigée du MetLife Stadium, les Packers n’ont à peu près pas été inquiétés par les Giants. Méthodiques du côté offensif et opportunistes en défense (trois interceptions), ils ont pris les moyens pour mettre la pression sur les Vikings, qui jouaient seulement le lendemain. Il n’avait décoché que deux passes de touché à ses trois derniers matchs et n’avait pas affiché un coefficient d’efficacité supérieur à 85 % depuis le mois d’octobre, mais Aaron Rodgers a eu l’air en grande forme dimanche, repérant Davante Adams deux fois pour le majeur, en plus de ceux captés par Allen Lazard et Marcedes Lewis.

7) Chiefs de Kansas City : Fiche de 8-4. (Semaine dernière : 8es)

Le géant qui dort se serait-il réveillé? Oui, ce n’était que l’attaque des Raiders, qui n’a rien cassé ces dernières semaines, mais la défense des Chiefs montre finalement des signes encourageants après trois mois à permettre aux attaques adverses de se régaler dans le jeu au sol comme dans le jeu aérien. Dans le match de dimanche et celui disputé à Mexico avant la semaine de congé, Patrick Mahomes et le reste de l’attaque n’ont pas été laissés à eux-mêmes. Même avec de modestes gains de 259 verges offensives (le plus bas total des Chiefs par 50 verges en 2019), les locaux ont réussi à se bâtir une avance insurmontable de 31-0. Voyons maintenant comment la version 2.0 de la défense des Chiefs enchaînera face aux Patriots.

8) Bills de Buffalo : Fiche de 9-3. (Semaine dernière : 9es)

Ils sont plus habitués aux ailes de poulet, mais la dinde devait avoir bon goût pour Josh Allen et les Bills après leur prestation impeccable à Dallas jeudi dernier. Ils ont eu beau être dominés 426 à 356 pour les verges offensives, les Bills étaient nettement l’équipe la mieux préparée. Mention spéciale à l’audace de Sean McDermott, qui n’a pas eu peur d’appeler un jeu truqué consistant à remettre le ballon au receveur John Brown, qui a trouvé un Devin Singletary laissé fin seul pour le touché. Et le plus beau dans l’histoire pour les partisans des Bills : les Patriots ont subi la défaite et n’ont plus qu’un match d’avance dans l’AFC Est. Soudainement, le match du 21 décembre à Foxborough entre les deux rivaux gagne encore plus en importance et en intérêt.

9) Texans de Houston : Fiche de 8-4. (Semaine dernière : 10es)

Un immense énoncé des Texans à heure de grande écoute face aux redoutables Patriots et une victoire qui leur permet de conserver la tête de l’AFC Sud. Pour la 1re fois de sa carrière d’entraîneur-chef, Bill O’Brien a eu raison de son ancien patron Bill Belichick. Et à voir l’absence de conviction qu’il y avait dans la poignée de main des deux hommes à l’issue de la rencontre, on se dit que c’est une bonne chose qu’ils ne travaillent plus côte à côte! C’était aussi seulement la 2e victoire de l’histoire de la franchise de Houston contre les Pats.

10) Vikings du Minnesota : Fiche de 8-4. (Semaine dernière : 7es)

Il y a certainement une déception dans le camp des Vikes d’avoir échappé une avance face aux Seahawks lundi soir. Ils trouvent peut-être du réconfort à savoir que leurs chances de jouer en éliminatoires demeurent de 86,2 % selon ESPN. Seattle demeure la bête noire de l’entraîneur Mike Zimmer; il s’agit de la seule équipe de la NFC que son club n’a jamais battue (0-3). Il n’est nullement à blâmer pour la défaite, mais il est intéressant de noter que Kirk Cousins affiche désormais un dossier de 0-8 dans les fameux matchs du Monday Night Football. Évidemment, l’attention se tourne maintenant vers l’état de santé Dalvin Cook, lui qui est tombé au combat au milieu du 3e quart. 

11) Rams de Los Angeles : Fiche de 7-5. (Semaine dernière : 12es)

Très belle façon de rebondir pour Jared Goff et les Rams après la déconfiture qu’a été la défaite contre les Ravens lors de la semaine no 12. N’ayant pas réussi la moindre passe de touché en trois matchs en novembre, Goff s’est repris de façon magistrale en complétant 32 de ses 43 passes pour des gains de 424 verges et deux touchés. Malgré cette victoire sans appel face aux Cardinals, les Rams ont encore besoin de beaucoup d’aide pour rendre plus réalistes leurs chances de jouer au football en novembre.  

12) Titans du Tennessee : Fiche de 7-5. (Semaine dernière : 14es)

L’important duel de division entre les Titans et les Colts, deux équipes de l’AFC Sud présentant des fiches identiques de 6-5, a finalement penché du côté des hommes de Mike Vrabel. Il s’agit d’une victoire cruciale pour les Titans, qui sont plus que jamais au coeur de la course aux éliminatoires. C’est aussi énorme pour le moral des troupes, eux qui se présentaient à Indy avec le statut de négligés, ayant perdu 19 des 22 affrontements précédents face aux Colts. Seul bémol : avec Ryan Tannehill ou Marcus Mariota derrière le centre, ça n’y change rien : la ligne offensive continue d’en arracher. Les 49 sacs du quart alloués après 12 matchs sont une source d’inquiétude pour la suite.

13) Steelers de Pittsburgh : Fiche de 7-5. (Semaine dernière : 15es) 

Loin des événements disgracieux qui avaient ponctué la fin de match chaotique entre les deux équipes deux semaines plus tôt, les Steelers se sont concentrés sur la tâche à accomplir et ont comblé un retard de 10 points pour vaincre les Browns au Heinz Field. La touche finale à la victoire a été apposée par l’ancien Brown Joe Haden, auteur de l’interception qui a mis fin aux espoirs de remontée de l’attaque menée par Baker Mayfield. Même s’il n’a pas eu à briller (et ce n’est pas ce qu’on demandait de lui), Devlin Hodges en a fait assez pour que Mike Tomlin réitère sa confiance en lui dans cinq jours, en Arizona.

14) Cowboys de Dallas : Fiche de 6-6. (Semaine dernière : 11es)

Dans une NFC Est qui chaque semaine nous fournit une nouvelle preuve qu’elle est plus faible qu’on la croyait, les Cowboys s’accrochent à la 1re position malgré une 2e défaite d’affilée et un retour à la barre médiocre des ,500. On dit des Cowboys qu’ils forment une des meilleures attaques de la ligue. Mais attention, face à des équipes dont la défense est classée parmi le top-10, leur fiche est de 0-4.  Incroyable mais probable statistiquement : les Cowboys ou les Eagles pourraient remporter le titre de division et accueillir les Seahawks ou les 49ers dans un match de 1er tour éliminatoire en janvier. 

15)  Bears de Chicago : Fiche de 6-6. (Semaine dernière : 20es)

Les Bears jouent jeudi cette semaine, mais ça ne sera pas une courte semaine de préparation puisqu’ils ont joué leur dernier match il y a cinq jours, en matinée à Detroit. Depuis un passage à vide, Chicago a remporté trois de ses quatre derniers matchs et Mitch Trubisky montre ici et là qu’il n’est peut-être pas une cause perdue. Toutefois, on ne débattra pas bien longtemps avec l’opinion voulant qu’il soit déjà trop tard pour se remettre sur les rails dans une NFC Nord qui est devenue une bataille entre les Packers et les Vikings. Les Bears accueilleront dans deux jours les Cowboys, qui sont dans une situation tout aussi précaire qu’eux au classement. 

16) Colts d'Indianapolis : Fiche de 6-6. (Semaine dernière : 13es)

Les choses se sont gâchées au 4e quart et pas à peu près pour les Colts dans un match qu’ils ne pouvaient pas se permettre d’échapper. Menant par deux touchés, ils ont vu les Titans inscrire 24 points sans réplique dans le dernier quart et demi de jeu. À ce point-ci, les hommes de Frank Reich auront vraisemblablement besoin de gagner leurs quatre derniers matchs pour se faufiler en éliminatoires. Trois de ces duels sont prenables (Bucs, Panthers et Jags), mais le voyage au domicile des Saints lors de la 15e semaine risque de poser problème.

17) Eagles de Philadelphie : Fiche de 5-7. (Semaine dernière : 16es)

Les Eagles ont échoué lamentablement alors qu’ils avaient la chance de rejoindre les Cowboys à 6-6. Après des défaites qu’on pourrait qualifier de logiques contre les Patriots et les Seahawks, on croyait que les Eagles entamaient dimanche un segment beaucoup plus facile de leur calendrier. Sauf que la défense qui avait offert de solides prestations contre deux puissances de la ligue a été abominable, se faisant tailler en pièces par Ryan Fitzpatrick et le reste de l’attaque des Dolphins. Certains verront du positif, notamment le rendement encourageant de Carson Wentz. Mais soyons réalistes, une équipe qui alloue 23 points consécutifs aux Dolphins ne peut rivaliser avec les meilleurs, même s’ils devaient renverser les Cowboys dans le dernier droit.

18) Raiders d’Oakland : Fiche de 6-6. (Semaine dernière : 21es)

Pour un 2e match de suite, les Raiders ont eu l’air désintéressés sur un terrain adverse. Dans les 10 derniers quarts de jeu, soit depuis la 2e moitié du match face aux Bengals le 17 novembre, les Raiders affichent une récolte gênante de 15 points, dont un seul touché offensif. Le temps presse pour la bande de Jon Gruden qui jusqu’à tout récemment était pourtant en voiture avec une fiche de 6-4. Ça prendra un petit miracle, et ça commence par un match à gagner absolument contre les Titans au Oakland Coliseum. Après ce duel, les trois autres seront, en théorie, à la portée des Raiders : dans l’ordre, les Jags, les Chargers et les Broncos.

19) Panthers de la Caroline : Fiche de 5-7. (Semaine dernière : 19es)

L’entraîneur-chef Ron Rivera et le DG Marty Hurney ont-ils l’immunité après une 4e défaite de suite qui est synonyme, à moins d’un revirement majeur, d’une 3e élimination pour les Panthers lors des quatre dernières saisons? Depuis leur présence au Super Bowl 50, en 2015, les réjouissances se font rares à Charlotte. La patience de David Tepper envers le personnel en place doit certainement être en train de s’effriter, surtout après qu’il ait déboursé 2,275 milliards $ (une somme record dans la NFL) pour faire l’acquisition de la concession l’année dernière. Rivera, qui dirige en Caroline depuis 2011, affirme ne pas être inquiet pour son emploi. Évidemment, il aurait été étonnant qu’il dise le contraire, mais il doit redouter le coup de téléphone de son proprio...

20) Browns de Cleveland : Fiche de 5-7. (Semaine dernière : 24es)

Bien qu’elle laisse une minime chance mathématique aux Browns d’accéder aux éliminatoires, leur défaite à Pittsburgh, une 7e en 12 rencontres, signifie que l’équipe de l’Ohio terminera la décennie 2010 sans avoir participé une seule fois au calendrier d’après-saison. L’enthousiasme généré par la récente série de trois victoires aura donc été en vain. Que dire du manque d’implication d’Odell Beckham Jr. dans le plan de match? Trois attrapés sur un total de six passes en sa direction pour des gains de 29 verges. Le 3e receveur le mieux payé de la ligue à 18 M$ par année n’a toujours que deux matchs de 100 verges et plus au compteur en 2019.

21) Broncos de Denver : Fiche de 4-8. (Semaine dernière : 27es)

Bienvenue dans la NFL, Drew Lock! Les choses se sont corsées lorsque les Chargers ont entamé leur remontée en 2e demie, mais le quart recrue a savouré la victoire à son premier match, le tout en l’absence du joueur défensif vedette Von Miller. Ce n’est qu’un petit échantillon, mais on voit déjà que la connexion entre Lock et le receveur de 2e année Courtland Sutton fera des dommages dans l’AFC Ouest au cours des prochaines saisons. Laissons aux partisans de Denver leur moment de célébrations... parce que les Broncos ont besoin de remporter leurs quatre derniers matchs pour éviter une 3e saison d’affilée sous la barre des ,500.

22) Buccaneers de Tampa Bay : Fiche de 5-7. (Semaine dernière : 23es)

C’est grâce à une excellente performance défensive menée par la recrue Devin White que les Bucs peuvent célébrer leur première série de victoires de la saison. Menant 25-0 à la mi-temps, Tampa a blanchi un adversaire durant les 30 premières minutes de jeu pour la première fois en 42 rencontres. Pendant ce temps, Jameis Winston a connu un après-midi tranquille (21 en 33 pour des gains de 268 verges, aucun touché), mais Bruce Arians sera soulagé que son quart ait évité les gaffes coûteuses. Comme plusieurs équipes de cette section du classement, les chances des Bucs de jouer en éliminatoires demeurent très minces.

23) Chargers de Los Angeles : Fiche de 4-8. (Semaine dernière : 21es)

Étrange de constater à quel point chaque défaite des Chargers est une version encore plus crève-coeur de la précédente. Pour la 8e fois en autant de revers encaissés en 2019, Los Angeles s’est incliné par sept points ou moins, 23-20 cette fois au Mile High Stadium de Denver. Comme c’est leur habitude, il a fallu aux Chargers une remontée au score (ils tiraient de l’arrière 14-0 après un quart) avant que le botteur des Broncos Brandon McManus ne vienne les assommer alors que s’égrainaient les dernières secondes du 4e quart. Et dire qu’ils venaient de créer l’égalité avec... 14 secondes à jouer. Les Chargers sont quatre matchs sous les ,500 et pourtant ils ont un différentiel de points positif. Allez savoir!

24) Jaguars de Jacksonville : Fiche de 4-8. (Semaine dernière : 22es)

Une des attentes envers un vétéran quart est qu’il soit capable de protéger le ballon et d’éviter les revirements coûteux. C’est exactement l’inverse de ce qu’a fait Nick Foles dans la bataille des équipes floridiennes, alors qu’il a commis trois revirements lors des trois premières séries offensives des Jags. Résultat : les Bucs ont inscrit des touchés sur chacune des trois séquences suivant les bévues de Foles. Les Jags n’ont pas eu le choix de s’en remettre à Gardner Minshew, qui a le mérite d’avoir provoqué une étincelle. C’était la 4e défaite de suite par 17 points ou plus pour Jacksonville, et il sera intéressant de voir si le propriétaire Shad Khan procédera immédiatement à des changements ou attendra la fin de la saison pour annoncer qui aura le mandat de redresser la barre.

25) Lions de Detroit : Fiche de 3-8-1. (Semaine dernière : 25es)

Durant les 12 matchs qu’ils ont joués cette saison, les Lions ont toujours été aux commandes au moins une fois. Pourtant, les hommes de Matt Patricia se retrouvent avec un minuscule total de trois victoires et la dernière place dans la NFC Nord. Après la défaite subie aux mains des Bears dans le traditionnel match du Thanksgiving au Ford Field, les Lions sont officiellement écartés du portrait éliminatoire. Il est temps pour les partisans à Detroit de regarder les matchs en souhaitant que leurs préférés ne s’éloignent pas trop du top-5 en vue du prochain repêchage.

26) Falcons d’Atlanta : Fiche de 3-9. (Semaine dernière : 26es)

Une mini-séquence de deux victoires au retour du congé nous avait portés à croire, à tort, que les Falcons avaient réglé leurs problèmes. Ils ont depuis subi deux autres défaites, confirmant leur exclusion des éliminatoires pour une 2e saison de suite. Dan Quinn avait obtenu le bénéfice du doute à l’issue d’une saison 2018 marquée par une épidémie de blessures chez les Falcons, mais ses jours à la barre de l’équipe sont comptés à ce point-ci. Ceux de Thomas Dimitroff le sont peut-être aussi, lui qui est le DG des Falcons depuis 2008, année durant laquelle il avait repêché Matt Ryan avec le 3e choix au total.

27) Jets de New York : Fiche de 4-8. (Semaine dernière : 24es)

L’attaque des Jets avait surpris à ses trois derniers matchs avec des récoltes identiques de 34 points, mais le train a déraillé à Cincinnati face à la seule équipe du circuit qui n’avait toujours pas gagné de match. Il semblait déjà réticent à l’utiliser pendant toute la saison, mais Adam Gase a-t-il officiellement perdu toute confiance en Le’Veon Bell? Contre la pire défense du circuit pour stopper le jeu au sol, le nom du porteur de ballon a été appelé à cinq reprises sur 37 jeux offensifs en 1re demie. Clairement, on a ici un mariage qui ne sera pas reconduit en 2020. Reste à savoir qui du joueur ou de l’entraîneur ne sera pas de la prochaine édition de l’équipe.

28) Dolphins de Miami : Fiche de 3-9. (Semaine dernière : 31es)

Peu d’observateurs l’auraient prédit à la fin du mois d’octobre : les Dolphins, mine de rien, viennent de remporter trois de leurs cinq dernières parties. Mis à part la connexion Ryan Fitzpatrick-DeVante Parker qui a permis à Miami de mettre des bâtons dans les roues aux Eagles, on retiendra surtout l’incroyable et ingénieux jeu truqué déployé par Brian Flores dans une situation de 4e et les buts. Le spécialiste des bottés de dégagement Matt Haack qui lance une passe pour le majeur au botteur de précision Jason Sanders... Ça prend du culot et disons qu’on n’est pas près de revoir ça!

29) Cardinals de l'Arizona : Fiche de 3-8-1. (Semaine dernière : 28es)

Il n’y a pas d’autre manière de le dire : les Cards se sont fait botter le derrière par les Rams dimanche. La défense a été malmenée tout l’après-midi, surtout dans le jeu aérien par un Jared Goff qui se cherchait avant de disputer ce match. Ce n’était guère mieux du côté offensif; Kyler Murray voudra mettre derrière lui ce départ, sans doute le pire de sa saison recrue. Victime de six sacs du quart et auteur d’une maigre récolte de 163 verges par la passe, il a aussi lancé une interception en plus d’en voir une 2e être annulée après qu’une reprise vidéo ait déterminé qu’il y avait pénalité sur le jeu. 

30) Redskins de Washington : Fiche de 3-9. (Semaine dernière : 31es)

Dans une saison qui a donné bien peu de raisons aux partisans des Skins d’être optimistes, la victoire de dimanche en Caroline se doit d’être savourée. Un autre qui la savourera est le porteur de ballon Derrius Guice. Joueur rempli de promesses lorsque repêché au 59e rang en 2018, Guice a souffert de blessures récurrentes au genou depuis son arrivée dans la NFL, il y un an et demi. Face aux Panthers, il a finalement pu démontrer quel genre de potentiel il possède avec sa récolte de 129 verges et ses deux touchés, le tout sur un modeste total de 10 portées. Parions qu’il vient de convaincre les entraîneurs de l’incorporer avec plus de régularité dans le plan de match, surtout qu’il n’y a aucune raison à ce point-ci de s’appuyer sur Adrian Peterson. Il est temps de laisser le champ libre à Guice et Dwayne Haskins.

31)  Bengals de Cincinnati : Fiche de 1-11. (Semaine dernière : 32es)

L’expérience Ryan Finley derrière le centre ayant été un gâchis, les Bengals sont revenus à leurs anciennes amours trois matchs plus tard en redonnant le ballon à Andy Dalton, et celui-ci a répondu en offrant une 1re victoire à Zac Taylor, l’entraîneur recrue qui l’attendait depuis longtemps. C’était la 1re fois en 351 jours que les partisans des Bengals pouvaient célébrer un succès des leurs. Le tout s’est cependant produit devant un Paul Brown Stadium des plus amorphes. On indique que 39 804 billets ont été vendus pour le match entre les Jets et les Bengals, ce qui constitue la plus petite foule enregistrée à Cincy depuis l’ouverture du stade en 2000. Si on compare aux autres matchs joués ce week-end, c’était au-delà de 20 000 billets de moins que le 2e match ayant attiré le moins de spectateurs. Disons que l’équipe devra vendre de l’espoir avant de ramener du monde aux matchs.

32) Giants de New York : Fiche de 2-10. (Semaine dernière : 29es)

Il fut une époque qui nous semble lointaine où les G-Men affichaient un dossier de 2-2. C’était pourtant en 2019. Daniel Jones venait alors de prendre les rênes de l’attaque et de mener les siens à une victoire spectaculaire à Tampa pour ses débuts. Avançons de deux mois, et la formation new-yorkaise se retrouve au dernier rang de cet État des forces et en plein coeur de la course au tout premier choix du repêchage d’avril prochain. À travers cette gênante série de huit défaites, les partisans des Giants les plus cyniques se réjouiront d’ailleurs des victoires des Dolphins, des Redskins et des Bengals.