Entente imminente entre Joel Edmundson et le CH
Canadiens mardi, 15 sept. 2020. 16:28 mercredi, 4 déc. 2024. 03:47MONTRÉAL - Le Canadien et Joel Edmundson seraient sur le point de s’entendre sur les paramètres d’un contrat à long terme.
Acquis en fin de semaine dernière des Hurricanes de la Caroline en retour d’un choix de 5e ronde lors du prochain repêchage, le défenseur âgé de 27 ans et son agent Craig Oster du groupe Newport Sports négocient avec Marc Bergevin sur les derniers détails d’un contrat d’une durée oscillant entre trois et cinq ans. Le salaire annuel devrait flirter avec les 4 millions $ selon la durée finale. Si le contrat s’étend sur cinq ans, le salaire pourrait se rapprocher des 3,5 millions $ annuellement. Un salaire identique à celui que touchera Ben Chiarot l’an prochain et dans deux ans.
Les négociations entre le Canadien et le clan Edmundson – en passant l’agent Craig Oster représente également le défenseur Ben Chiarot – vont bon train. Il serait même possible que les deux camps s’entendent d’ici la fin de semaine, peut-être même plus tôt selon ce qu’il a été permis d’apprendre mardi.
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L’acquisition et la mise sous contrat à long terme de Joel Edmundson ne devraient pas obliger le Canadien à sacrifier d’autres arrières. Du moins pas à court terme.
L’état-major du Canadien considère qu’Edmundson pourrait très bien se retrouver à la gauche de Jeff Petry au sein du deuxième duo d’arrières. Le premier étant bien sûr composé de Shea Weber et Ben Chiarot.
D’ici à ce qu’il soit en mesure de prouver, ou non, qu’il est en mesure de faire le saut dans la LNH dès la saison prochaine, Alexander Romanov détient la pôle pour occuper le flanc gauche du troisième duo. Brett Kulak qui a très bien fait au cours de l’été à la gauche de Petry deviendrait la police d’assurance du défenseur recrue à titre de sixième arrière.
Victor Mete, Xavier Ouellet, Cale Fleury et Noah Juulsen hériteraient des rôles de substituts.
Pourquoi garder autant de défenseurs alors qu’il est clair que deux ou trois d’entre eux devront aller patienter à Laval lorsque (si) le Rocket de Laval et les autres équipes de la Ligue américaine reprennent le boulot alors que Mete ou un autre arrière du groupe pourrait être utilisé dans le cadre d’une transaction?
Bien qu’il n’exclurait pas la possibilité de sacrifier l’un de ces joueurs dans le cadre d’une transaction, il semble que Marc Bergevin soit davantage préoccupé par le calendrier de la prochaine saison. Si la LNH impose à ses 31 équipes un calendrier très serré, peu importe le nombre de matchs disputés, le directeur général du Canadien préférerait garder le plus grand nombre possible de défenseurs pour ne pas se retrouver dans une situation périlleuse en cas de blessures.
Gallagher et Petry : les priorités
Le Canadien a aussi amorcé des discussions préliminaires avec Brendan Gallagher dans le but de s’entendre sur les modalités d’un contrat à long terme qui garderait la bougie d’allumage du Canadien à Montréal pour encore longtemps.
Il est toutefois important de spécifier ici qu’on parle bien de discussions et non de négociations en bonne et due forme avec Gerry Johanssen qui est non seulement l’agent de Brendan Gallagher, mais aussi celui de Carey Price.
Gallagher est l’un des quatre membres importants du Tricolore – Jeff Petry, Phillip Danault et Tomas Tatar sont les autres – qui pourront profiter, le premier juillet 2021 de leur pleine autonomie s’ils ne se sont pas entendus avec le Canadien d’ici là.
Il est évident qu’à moins d’un miracle, le Canadien ne pourra pas s’entendre avec ces quatre joueurs qui commanderont globalement des contrats beaucoup trop honéreux pour permettre au Tricolore de garder la marge nécessaire sous le plafond salariel pour payer les Suzuki et Kotkaniemi lorsqu’ils passeront à leur tour à la caisse.
Pour des raisons évidentes, Brendan Gallagher – salaire actuel de 3,75 millions $ -- est le cas le plus prioritaire pour le Canadien. Du moins, il est celui que l’état-major tient le plus à garder à Montréal. Gallagher est suivi sur cette liste non officielle du défenseur Jeff Petry – salaire de 5,5 millions $ -- a alors que le centre québécois Phillip Danault – 3,08 millions $ -- et l’ailier Tomas Tatar – 4,8 millions $ -- ferment la marche.
Il sera intéressant de voir comme le Canadien et Phillip Danault composeront avec une situation qui s’annonce un brin difficile à gérer. D’un côté, Danault tient à maintenir ses acquis au sein du premier trio du Tricolore. Mais l’émergence des Nick Suzuki et Jesperi Kotkaniemi, si elles se confirment, le confinera à un rôle moins flamboyant, mais tout aussi important, au sein d’un troisième trio.
Si Danault, qui a déjà souligné ne pas vouloir se retrouver dans un rôle trop défensif, accepte mal une telle rétrogradation, il pourrait devenir un candidat à être échanger. Surtout que sa valeur a fluctué à la hausse au cours des deux dernières saisons non seulement en raison de la qualité de son jeu en défensive, mais aussi parce qu’il a moussé sa production offensive une fois au sein du premier trio.
Bien qu’il serait difficile sur le plan marketing pour le Canadien de se défaire d’un rare joueur québécois de premier plan au sein de son organisation, il est indéniable que Danault a plus de valeur sur le marché des transactions que Max Domi et sans doute autant que Jonathan Drouin qui peine à se hisser au rang de meilleur producteur de l’équipe. Un rang qu’il devrait occuper si l’on tient compte de son talent et du salaire qu’il touche.
Domi : offre qualificative, arbitrage ensuite
Parlant de Max Domi, il devrait recevoir sous peu une offre de qualification que le Canadien doit lui présenter pour conserver ses droits sur l’attaquant.
De fait, le Canadien présentera d’ici à deux semaines, des offres de qualification non seulement à Domi, mais aussi aux défenseurs Victor Mete, Xavier Ouellet et Noah Juulsen, aux attaquants Charles Hudon et Jake Evans, ainsi qu’au gardien Michael McNiven.
De ce groupe, Domi, Hudon, Evans et Ouellet ont droit à l’arbitrage. C’est-à-dire qu’ils pourront refuser l’offre de qualification du Canadien et demander à un arbitre de fixer leur salaire pour la prochaine saison.
Il semble acquis que c’est la voie que suivra Max Domi. À moins que son nouvel agent, Darren Ferris, et le Canadien s’entendent sur un contrat plus long qui avantagerait le Tricolore. Ce qui est peu probable.
Une fois devant un arbitre, Domi devrait être en mesure de toucher un salaire annuel qui oscillera autour des 5 millions $.
Il pourrait donc s’entendre sur un contrat d’une saison et maximiser cette année pour mousser sa production offensive et passer à la caisse l’an prochain. Que ce soit à Montréal ou ailleurs.
Domi et son agent pourraient aussi accepter un contrat de deux ou trois ans à un salaire disons de 5,5 millions $. Un tel contrat permettrait à Domi de démontrer que sa dernière saison n’est pas le reflet du joueur qui est vraiment et permettrait au Canadien de pouvoir l’échanger si tel est le désir des deux camps puisqu’un tel salaire n’effraierait pas le ou les directeurs généraux intéressés à Domi.
On verra.
S’il est clair que le dossier Domi sera le plus difficile à régler, les autres devraient couler de source, puisque ces joueurs ont peu ou pas vraiment de marge de négociation.
Dans le cas de Charles Hudon, le Canadien tiendrait maintenir ses droits sur l’attaquant québécois même s’il devait décider de mettre le cap sur l’Europe comme il en a été question au printemps. D’où le dépôt prochain d’une offre qualificative.
Dans le cas du gardien McNiven, le Canadien s’accroche à lui de manière à s’assurer immédiatement d’avoir un gardien susceptible d’être offert au repêchage d’expansion qui permettra au Kraken de Seattle de faire son entrée dans la LNH.
Selon ce qu’il a été permis d’apprendre mardi, le Québécois Antoine Waked et les autres joueurs autonomes avec restriction qui gravitent au sein de l’organisation – à l’exception bien sûr des Domi, Hudon, Evans, Mete, Ouellet, Juulsen et McNiven – ne devraient pas recevoir pas d’offres qualificatives. Ils deviendront donc joueurs autonomes.