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BULLETIN DES JOUEURS

MONTRÉAL – Durant les arrêts de jeu, plusieurs joueurs du Canadien n’ont pas pu s’empêcher de regarder le pointage du match des Blue Jackets de Columbus et de celui des Hurricanes de la Caroline, ça veut tout dire.

C’est jeudi soir que le CH croisera le fer contre les Jackets à Columbus dans une partie pour laquelle le mot important n’est pas assez puissant.

 

« C’est la plus grosse partie de l’année. On sait qu’ils ont gagné et qu’ils ont un match de plus à jouer. On devra être prêts mentalement et physiquement pour cet affrontement », a lancé Andrew Shaw qui n’a jamais besoin de motivation.

 

Ce qui enchante Shaw, c’est la réaction actuelle de son club qui a retrouvé son aplomb.  

 

« C’est vraiment bien, c’est énorme. Ça démontre qu’on est une équipe avec beaucoup de caractère. On va se battre pour se forger notre propre place en séries », a-t-il poursuivi.

 

Sans vouloir manquer de respect aux Panthers, cette confrontation était devenue en quelque sorte une répétition générale avant LE grand rendez-vous.

 

« Pour nos 10-15 derniers matchs de la saison, on essaie de construire notre jeu pour devenir meilleurs. Peu importe notre adversaire ou le classement, c’est notre objectif et on l’a fait dans ce match », a répondu Phillip Danault à cet énoncé.  

 

« On va prendre toute la confiance qu’on peut se bâtir, mais les points sont plus importants que la confiance », a pour sa part mentionné Carey Price dont le réservoir déborde présentement.

 

Pendant que la satisfaction se lisait sur le visage des joueurs, les hommes de Claude Julien étaient aussi préoccupés par le sort de Paul Byron. Le débat était de déterminer si le vieux code qu’un joueur doit répondre de ses actes - quand il a blessé un adversaire – demeure pertinent.

 

« Ce n’est jamais plaisant de voir ça. Paul, c’est un bon matelot pour nous. Les deux semblaient vouloir y aller donc je ne peux pas commenter plus que ça », a noté Danault d’emblée.  

 

« Moi j’aurais refusé, mais Paul, c’est un warrior et il y est allé. C’est un geste qu’il a essayé de faire pour l’équipe. Malheureusement, ça s’est mal passé », a exposé Danault en admettant que c’était un dur coup de perdre ce couteau suisse.

 

Aux quatre coins du vestiaire du Canadien, il y a aussi des joueurs qui s’accrochent à ce code plutôt poussiéreux.

 

ContentId(3.1313413):LNH : Panthers 1 - Canadiens 6 (Hockey)
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« C’est comme ça depuis toujours. C’est tout simplement ainsi. Je ne sais pas, je suis peut-être old school là-dessus », a témoigné Carey Price.

 

« On ne veut jamais voir un joueur se blesser de cette façon dans une bagarre. On doit saluer son courage d’avoir accepté l’affrontement. On se soucie beaucoup de son état », a mentionné le gardien.

 

Mais qu’arrive-t-il de ce code lorsque le fautif concède environ 40 livres à son opposant?

 

« C’est ce que je disais, ça prend tout un courage pour faire ça. Ce n’est pas le résultat qu’on voulait évidemment. En espérant qu’il soit correct », a déclaré Price.

 

Chose certaine, n’essayez pas de faire changer d’idée à Shaw sur ce sujet.  

 

« Je crois que ce sera toujours présent, on joue un sport physique et c’est présent depuis toujours. Je ne pense pas que ça va disparaître un jour. Paul n’est pas un joueur salaud, il se sentait très mal pour ce coup », a soutenu Shaw qui a déjà été impliqué dans des situations semblables par le passé.

 

Ce qu’ils ont dit

 

« J’ai été frappé par la rondelle à un endroit (près de la main droite) que ce n’est pas très agréable. » - Price à propos de la douleur ressentie en troisième période.  

 

Paul Byron devait-il répondre de son geste?

« Ça semblait facile. Il est dans sa zone présentement. On voulait lui donner une troisième période pas trop exigeante. C’est important pour nous de continuer de bien jouer devant lui, on veut rendre ses matchs les plus faciles que l’on peut. Il procure beaucoup de confiance à notre équipe. » - Julien sur l’aisance actuelle de Price.

 

« C’est de jouer de la bonne façon. Quand ils n’ont pas la rondelle, ils font de bonnes choses défensivement. Ils se positionnent bien, leurs replis défensifs sont, en général, toujours bons. Ce sont trois gars qui se parlent toujours sur le banc, ils essaient de trouver le moyen d’avoir du succès offensivement. Du côté défensif, c’est de bien jouer, mais aussi d’en retirer une fierté. Ils sont fiers de jouer contre les meilleurs trios et d’avoir ce mandat. Ils le font bien. » - Julien à propos de la contribution offensive et défensive du trio de Danault, Tomas Tatar et Brendan Gallagher.  

 

« Ce que je peux affirmer, c’est qu’il adore le hockey. C’est un bon vivant, d’une bonne manière, ses coéquipiers l’aiment beaucoup et il se plaît ici. Ces choses font un bon bout de chemin. Il connaît sa meilleure saison et on est contents que ce soit  avec nous. » - Julien questionné sur la saison de Tatar.

Perdre Paul Byron serait très important
Le Canadien en contrôle du début à la fin