24 heures après la nouvelle du décès de Guy Lafleur, les hommages pleuvent toujours pour l’éternel numéro 10 des Canadiens.

« C’est le Québec et le Canada en entier qui méritent des condoléances. Tout le monde est impliqué dans le décès de Guy. Il a laissé une belle marque à travers le Canada et au niveau international », a expliqué son ancien coéquipier Richard Sévigny à RDS samedi matin.

Si la mémoire de Guy Lafleur a été honorée dans les dernières heures, les partisans du Démon blond pourront trouver un peu de réconfort en pensant à tout l’héritage qui sera transmis de génération en génération. Pour Sévigny, il ne fait aucun doute que la légende de Lafleur perdurera dans le temps.

« Je n’ai pas vu jouer Maurice Richard, mais on a toujours entendu parler de lui, on a grandi avec lui. J’ai vu un peu Jean Béliveau, et j’ai vu Guy. Ça va être la même chose avec les jeunes. C’est comme l’histoire. Les gens dans le milieu du hockey, on parlera toujours des trois grands du Canadien. Les gens vont grandir avec l’histoire des Canadiens au cours des années. Si les parents qui ont vécu la génération de Guy Lafleur peuvent porter le flambeau et faire connaître Guy et tant que les jeunes entendront parler de Guy, ils vont savoir qui il est. »

« Guy a toujours été près et respectueux envers ses amateurs. Il ne calculait pas son temps et sa générosité envers tout le monde. Guy c’est l’idole d’un peuple, ce n’est pas juste l’idole du monde du hockey. Quand tu as la chance de côtoyer une personne comme lui, c’est très enrichissant. Je suis très privilégié d’avoir eu la chance de côtoyer Guy si longtemps. »

Tout le monde semble avoir une histoire, un souvenir ou une anecdote au sujet de Lafleur et ce n’est certainement pas le comble du hasard.

« Guy, la première fois que tu le rencontres, c’est comme si tu le connaissais depuis toujours. On a grandi avec lui. Quand il te donnait une poignée de main, le bras part avec et il enveloppait ta main. Juste dans une poignée de main, on voit le signe d’un caractère fort. »

Et que reste-t-il à espérer pour Flower?

« Il faut que son nom soit là pour l’éternité. Il le mérite, c’est un homme du peuple. »