Artemi Panarin est la cible principale
Joueurs autonomes dimanche, 23 juin 2019. 15:19 vendredi, 22 nov. 2024. 16:30Le RDS.ca vous dresse un portrait des principaux joueurs qui sont en voie de devenir joueur autonome sans compensation à compter du 1er juillet. Les prochaines lignes seront consacrées aux ailiers.
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Sans nul doute que le dossier le plus attrayant de cette édition des joueurs autonomes repose sur la décision de l’attaquant Artemi Panarin. Ce dernier a droit à l’autonomie complète après avoir écoulé un contrat de deux saisons qui lui a rapporté 12 millions $. Mais maintenant, l’athlète de 27 ans veut de nouveau passer à la banque et réclamer bien plus encore.
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Il a certes les arguments pour vendre sa cause. Le Russe a été le meilleur marqueur des Jackets au cours de ses deux saisons avec la formation de l’Ohio, amassant respectivement 82 et 87 points, des records d'équipe. En quatre campagnes dans le circuit Bettman, le principal intéressé n’a jamais enregistré moins de 74 points.
Sa récolte est tout aussi impressionnante en séries éliminatoires. Lors du dernier parcours des Jackets, qui ont balayé au passage le Lightning de Tampa Bay avant de s’incliner devant les Bruins de Boston, Panarin a obtenu 11 points en 10 rencontres pour ainsi porter son total à 26 (9 buts et 17 aides) en 27 affrontements en pareille situation.
Les spéculations sont allées bon train tout au long de la campagne sur la prochaine destination du récipiendaire du trophée Calder en 2016 et les Panthers semblent être en avance, alors que l'attaquant se rendait en Floride en début de semaine. Le moment décisif approche à grands pas pour une formation qui mettra ainsi la main sur une menace constante sur les ailes comme le témoigne son pedigree de 30, 31, 27 et 28 buts lors des campagnes au sein du circuit nord-américain.
Un vétéran sous d’autres couleurs?
Il peut paraître difficile d’imaginer Joe Pavelski dans un autre uniforme que celui des Sharks de San Jose, mais il faudra peut-être s’y attendre.
Après 13 saisons au sein de la formation qui l’a repêché en septième ronde en 2003, l’Américain de 34 ans a maintenant l’option de choisir sa prochaine destination. Rien ne l’empêche cependant de s’entendre avec l’équipe californienne, mais Doug Wilson a du pain sur la planche s'il souhaite conserver les services de celui qui a évolué à l'aile en fin de campagne (il peut tout aussi bien patrouiller le centre).
Le directeur général doit encore mettre sous contrat le joueur autonome avec compensation Timo Meier. Joe Thornton et Gustav Nyquist peuvent devenir quant à eux libres comme l’air. Wilson dispose encore d’un peu moins de 15 millions $ sur sa masse salariale selon CapFriendly, à la suite notamment du contrat octroyé à Erik Karlsson.
Pour en revenir à Pavelski, le capitaine a su rallier son équipe jusqu’en finale d’Association la saison dernière, malgré sa blessure lors du septième match de la série de premier tour devant les Golden Knights de Vegas.
L’attaquant a récolté plus de 60 points au cours des six dernières campagnes et a terminé la plus récente avec notamment 38 buts. Alors que Joe Thornton a annoncé qu’il souhaitait disputer au moins une autre saison dans la LNH, est-ce que le visage des Sharks changera avec le départ de son capitaine?
Un ajout sur le marché
Les Ducks d’Anaheim ont ajouté un joueur qui va certainement recevoir sa part d’offres à l’ouverture du marché lorsqu’ils ont décidé de racheter le contrat de Corey Perry.
L’organisation californienne a ainsi décidé de clore le chapitre de celui qui a disputé les 14 premières saisons de sa carrière dans leur uniforme. Ce dernier commandait cependant encore un salaire annuel de 8,625 millions $ pour les deux prochaines années, alors que sa contribution offensive a fortement diminué lors des dernières saisons.
Limité à 31 matchs pendant la plus récente campagne, l’athlète de 34 ans a amassé 10 points. Celui qui a atteint le plateau des 30 buts six fois au cours de sa carrière, et les 50 en 2010-11, n’en a pas marqué 30 au cours des trois dernières campagnes.
Les blessures et le poids des années ont ainsi très certainement ralenti le récipiendaire en 2011 du trophée Hart et c’est à se demander combien d’essence le réservoir contient-il toujours.
Les prétendants seront certes nombreux et déjà, les Oilers d’Edmonton ont été avancés comme destination potentielle pour celui qui évoluerait alors aux côtés d’un certain Connor McDavid.
Il faudra patienter pour connaître les exigences contractuelles de celui qui a soulevé la Coupe Stanley en 2007.
La suite du meneur des « Jerks »
Justin Williams a une grande décision qui l’attend. Le vétéran de 37 ans se demandait encore à la fin mai s’il souhaitait bel et bien poursuivre sa carrière. Advenant un retour dans le circuit Bettman, le principal intéressé n’a pas écarté la possibilité d’un retour avec les Hurricanes de la Caroline.
Williams a disputé pas moins de 18 saisons dans la LNH, amassant au passage 312 buts et 786 points en 1244 rencontres. Celui qui a été surnommé « Monsieur match no 7 » a mis la main trois fois sur la Coupe Stanley et une fois sur le trophée Conn-Smythe en 2014, alors qu’il s’alignait avec les Kings de Los Angeles.
Il a fait œuvrer sa magie la saison dernière, alors qu’il a aidé les Canes à atteindre la finale de l’Est. En 15 rencontres lors des dernières séries, il a cumulé quatre buts et trois mentions d’aide.
Si retour au jeu il y a pour Williams à l’automne, nul doute que l’équipe qui sera choisie espèrera profiter de son expérience lorsque l’hiver laissera place au printemps.
Les Hurricanes chercheront aussi à renouveler l’entente de l’attaquant de 27 ans Micheal Ferland. Arrivé des Flames de Calgary l’été dernier, il a atteint le plateau des 40 points et a connu un début de saison du tonnerre avec 11 buts à ses 21 premiers matchs avec sa nouvelle organisation.
Avec un salaire de 1,75 millions $, Ferland considère-t-il avoir fait sa niche à Raleigh, et si oui, l’organisation peut-elle répondre à ses demandes salariales ?
La fin de certains prêts?
Trois joueurs ont changé d’adresse l’hiver dernier alors que le risque était trop grand pour leurs formations initiales de simplement les perdre sur le marché sans toucher quelconque redevance.
L’aubaine que représentait Wayne Simmonds est officiellement terminée, mais le contrat a-t-il duré une saison de trop au goût de l’attaquant. Ce dernier avait paraphé en 2013 une entente de six ans qui lui rapporterait annuellement 3,975 millions $.
Au cours de cette période, l’athlète de 30 ans a récolté pas moins de 300 points. Sauf que la dernière campagne a été en deçà de sa production habituelle alors qu’il a été limité à 30 points, dont trois en 17 matchs avec les Predators de Nashville.
Nul doute qu’une augmentation de salaire attend Simmonds, mais il faudra voir pour combien de temps une équipe sera prête à tenter sa chance et si le spectre de la campagne 2018-19 viendra hanter ses négociations.
De son côté, Mats Zuccarello n’a pas été en mesure de montrer son plein rendement avec l’équipe qui a fait son acquisition en février, les Stars de Dallas. Au lendemain de son acquisition par la formation texane, le Norvégien de 31 ans s’est fracturé le bras après avoir été atteint par un tir.
L’ancien des Rangers de New York a toutefois été en mesure de revenir au jeu pour les séries et il a terminé le parcours éliminatoire des siens avec quatre buts et sept mentions d’aide en 13 matchs. Est-ce que ce sera assez pour convaincre les Stars de tenter le coup avec celui qui touchait 4,5 millions $ l’an dernier ?
Le dernier du trio, Gustav Nyquist a peut-être laissé les Sharks sur leur appétit. Avec une récolte de 11 points tant séries qu’en saison régulière avec sa nouvelle équipe, l’attaquant de 29 ans a paru effacé à plusieurs moments en Californie.
L’équipe qui le mettra sous contrat saura sensiblement à quoi s’attendre avec le Suédois puisqu’il a inscrit entre 40 et 55 points au cours des six dernières campagnes. Il a enregistré son sommet personnel la saison dernière après avoir récolté 49 points avant de conclure la saison avec les Sharks.
Nyquist vient d’écouler une entente de quatre ans qui lui a rapporté 19 millions $.
Un au revoir pour Pominville ou pas?
Le deuxième séjour de Jason Pominville était-il bel et bien son dernier? Lors du dernier match à domicile des Sabres de Buffalo, il était possible de le pressentir alors que l’émotion était palpable chez le Québécois.
Toutefois, des informations ont circulé dernièrement alors que celui-ci aurait été aperçu près des installations des Sabres. Jason Botterill souhaiterait-il rapatrier le vétéran qui a passé 11 saisons à Buffalo et cinq au Minnesota?
Pominville a conclu la dernière année avec 31 points, soit trois de moins que l’année précédente. À 36 ans, il est peu probable qu’il mette à nouveau la main sur un contrat qui lui rapportera 5,6 millions $ annuellement comme son précédent.
La valeur d’une Coupe Stanley
Quelle valeur ajoutée apporte une Coupe Stanley? Il sera possible d’en avoir une légère idée avec l’entente que signera Patrick Maroon.
Sous contrat pour une seule saison et 1,75 million $ à St Louis, l’attaquant a récolté 28 points ce qui est 15 de moins que la campagne précédente. En 26 matchs en séries, il en a obtenu sept.
Cependant, l’attaquant de 31 ans a su prouver sa valeur par son acharnement, sans oublier son but qui a permis aux Blues d’éliminer les Stars de Dallas au second tour en deuxième prolongation du septième match.
Plusieurs autres ailiers pourront tester le marché et en voici quelques-uns :
Thomas Vanek (DET) - 3 M $ - 64 matchs – 36 points
Richard Panik (ARI) - 2,8 M $ - 75 matchs – 33 points
Joonas Donskoi (SJS) - 1,9 M $ - 80 matchs – 37 points
Brett Connolly (WAS) - 1,5 M $ - 81 matchs – 46 points
Jamie McGinn (FLO) 3,33 M $ - 19 matchs – 7 points
Brandon Tanev (WIN) - 1,150 M $ - 80 matchs – 29 points
Devante Smith-Pelly (WAS) - 1 M $ - 54 matchs – 8 points
Chris Kunitz (CHI) - 1 M $ – 56 matchs – 10 points
Gabriel Bourque (COL) - 0,950 M $ - 55 matchs – 8 points
Magnus Paajarvi (OTT) - 0,900 M $ - 80 matchs – 19 points