MacKinnon, Draisaitl, Kucherov : dans l’ordre ou le désordre
LNH lundi, 30 mars 2020. 14:05 samedi, 23 nov. 2024. 17:33Fais ton top-20 des vedettes LNH âgées entre 23 et 26 ans et compare-le avec celui de François Gagnon
Top-20 des joueurs de moins de 22 ans
Prendre la LNH d’assaut à 18, 19 ou 20 ans, c’est déjà un exploit digne de mention. Maintenir le rythme des premières années, voire l’accélérer, afin de confirmer sa place parmi les meilleurs joueurs du circuit représente un exploit plus grand encore.
Un exploit réservé aux joueurs exceptionnels et à quelques autres qui, malgré des départs plus lents, même timides et quelques fois inquiétants, trouvent une façon de prouver leur réelle valeur.
Dresser une liste de 50 joueurs de la LNH âgés entre 23 ans et 26 ans - âge officiel au début de la dernière saison - qui se démarquent le plus est un jeu d’enfants. L’échantillonnage est tellement généreux qu’on peut facilement prolonger cette liste à 60 et même 65 noms.
La réduire à 20 noms est beaucoup plus difficile. Ça devient même ardu tant les décisions déchirantes. Et bien qu’on tente de demeurer le plus neutre possible dans les sélections, il est clair qu’une grosse dose de facteurs personnels entre en ligne de compte dans le cadre d’un tel exercice.
Quand je regarde ma liste finale, non seulement je réalise que quelques-unes de mes sélections – cinq certainement – pourraient être remplacées par cinq autres sans pour autant diminuer la valeur de la liste.
Je réalise surtout qu’il est bien difficile de défendre l’ordre de sélection sans convenir qu’il s’agit là d’un classement ô combien aléatoire. D’où le titre que je vous propose. Car bien que je considère très solides mes trois premières sélections, je ne défendrais pas bec et ongle, le rang dans lequel je vous propose les trois joueurs que je considère les meilleurs dans cette catégorie. Il est donc normal que nous soyons plusieurs à être en désaccord.
Mais bon : ça rend l’exercice intéressant.
Patrick Roy s’est battu avec les recruteurs de l’Avalanche à l’aube du repêchage de 2013. Tout le monde s’attendait à ce que l’Avalanche repêche le grand défenseur Seth Jones avec la toute première sélection. Une décision qui se défendait grandement. Non seulement Jones était un défenseur de premier plan – il l’a d’ailleurs prouvé avec brio depuis – mais il a appris à jouer au hockey dans l’ombre de Joe Sakic et des joueurs de l’Avalanche alors que son père Ronald – mieux connu sous le pseudonyme de Popeye – évoluait avec les Nuggets, les autres locataires du Pepsi Center. Mais voilà : Patrick Roy avait «subi» Nathan MacKinnon à titre d’entraîneur-chef des Remparts de Québec. Il était à même d’assurer que ses récoltes de 78 points en 58 matchs et de 75 en 45 rencontres lors de ses deux premières saisons avec les Mooseheads d’Halifax annonçaient non seulement une brillante carrière, mais le hissait dans une classe à part. Patrick Roy avait vu juste. MacKinnon a non seulement gagné le trophée Calder au terme de sa première saison dans la LNH. Mais de tous les joueurs repêchés en 2013, aucun n’affiche autant de points (495) que lui. Sean Monahan (Calgary) a marqué quatre buts de plus (194 vs 190), mais l’as des Flames a disputé 16 matchs de plus. Monahan affiche aussi 84 points de moins que MacKinnon et il présente un différentiel de moins-25 alors que la pierre d’assise des «Avs» affiche un retentissant plus-39. À mes yeux, Nathan MacKinnon est le meilleur joueur de cette catégorie et il le sera encore lorsqu’il se retrouvera dans la catégorie des 27 à 30 ans.
Je suis convaincu que Nikita Kucherov est premier et non deuxième sur plusieurs de vos listes. Ce qui se défend très bien. En fait, c’est peut-être la décision logique quand on considère que Kucherov est, et de loin, le meilleur joueur de la cuvée 2011 avec ses 221 buts et 547 points récoltés en 515 matchs. C’est 87 points de plus que son plus proche rival, Gabriel Landeskog, qui a disputé 118 matchs de plus. Depuis l’arrivée de Kucherov à Tampa, deux joueurs seulement ont récolté plus de points que lui : Sidney Crosby et Patrick Kane qui en revendiquent 598. Sans oublier que Kucherov affiche un différentiel de plus 128. Pourquoi alors glisser Kucherov derrière MacKinnon? Parce qu’à mes yeux, Kucherov a toujours été beaucoup mieux entouré que MacKinnon. C’est la seule raison. Et ce petit détail me pousse à faire pencher légèrement la balance du côté de Mackinnon. À tort ou à raison…
À une époque où les jugements aussi hâtifs que lapidaires minent la progression des jeunes qui font le saut dans la LNH, Leon Draisaitl devrait inciter à la prudence. Surtout à la patience. L’Allemand a marqué deux buts et récolté neuf points en 37 matchs à sa première saison avec les Oilers. Des saisons de 19 buts et 51 points et de 77 points (29 buts) l’ont propulsé vers un contrat faramineux de huit ans et 68 millions $. Un contrat qui a été vertement critiqué l’année suivante lorsque Draisaitl s’est contenté de 25 buts et 70 points. Vrai qu’à un salaire annuel moyen sous le plafond de 8,5 millions $, ça faisait cher du point. Mais il était peut-être un brin prématuré de parler de ce contrat comme d’un des grands gaspillages des cinq, dix dernières années. Car est-il besoin de rappeler que Draisaitl menait la LNH – et son coéquipier Connor McDavid – avec ses 43 buts et 110 points lorsque la Covid-19 a interrompu la saison. Avec 11 matchs à disputer, Draisaitl affichait déjà cinq points de plus que l’an dernier et il pouvait espérer égaler sa production de 50 buts de 2018-2019. Le grand Leon a mis un peu plus de temps que d’autres avant d’atteindre sa vitesse de croisière. Mais ses saisons de 105 et 110 points l’assurent d’une place au sein du top-3. Du moins je le crois fermement…
Ce qui est vrai pour Draisaitl l’est aussi pour David Pastrnak qui a eu besoin de deux saisons pour faire sa place avec les Bruins de Boston. Mais après s’être «contenté» de 25 buts et 53 points lors de ses 97 premiers matchs en carrière, «Pasta» occupe une place de choix au sein du groupe des meilleurs francs-tireurs de la LNH. Depuis le début de la saison 2016-2017, Pastrnak revendique 155 buts en 293 parties. Auston Matthews (158 buts en 282 matchs) et Alexander Ovechkin (181 buts en 313 parties) sont les seuls à le devancer. Pastrnak est le meilleur marqueur de la cuvée de 2014 avec ses 180 buts. Douze de plus que Leon Draisaitl qui a disputé 32 matchs de plus que Pastrnak qui forme, avec Patrice Bergeron et Brad Marchand, l’un, sinon, le meilleur trio de la LNH. Assurément le plus complet…
5- Seth Jones
Je tenais à insérer un défenseur au sein du top-5. Pas évident quand on considère la qualité des trois attaquants qui suivront. Mais ça, ce n’était que le premier défi. L’autre, plus imposant, était relié à la sélection de ce défenseur. Une sélection pas évidente. J’adore Seth Jones. Voilà pourquoi il devance les autres arrières. Ses statistiques offensives (60 buts, 258 points en 524 matchs) sont plus qu’honnêtes. Oui il y a des défenseurs plus productifs. Oui il y a des arrières avec de meilleurs différentiels. Le fait que Jones ait récolté 83 de ses 258 lors d’avantages numériques tend à miner son différentiel. Mais avec un temps d’utilisation moyen de 22 :49, un temps qui a grimpé à près de 24 :45 depuis 2016-2017 alors qu’il est passé de Nashville à Columbus, Jones s’impose parmi les défenseurs les plus complets de son groupe d’âge. C’est vers lui – dans le groupe de 23 à 26 ans – que je me tournerais si j’avais à choisir un défenseur pour amorcer la construction d’une brigade solide.
Les trois prochaines sélections regroupent les joueurs les plus complets dans le groupe des 23 à 26 ans. Les joueurs les plus fiables en défensive, mais aussi des gars qui peuvent assumer une généreuse contribution offensive. En plus d’afficher 116 buts, 262 points en un différentiel de plus 77 en 295 matchs avec le Lightning, Brayden Point est trois ans plus jeunes que les deux suivants. Un atout qui lui permet de coiffer ses «aînés»…
Malgré une saison difficile sur le plan statistique en 2016-2017 (18 buts, 33 points en 72 matchs), Gabriel Landeskog assume depuis son arrivée avec l’Avalanche en 2011 un rôle de leader qui dépasse les buts marqués et les passes récoltées. Nathan MacKinnon est le phare de cette équipe dont Landeskog demeure le point d’ancrage. Et ce n’est pas comme si le Suédois était timide à l’attaque. Deuxième sélection du repêchage de 2011 derrière Ryan Nugent-Hopkins, Landeskog demeure le plus productif de sa cuvée avec 460 points. Une production gonflée par le fait qu’il ait disputé 633 matchs, soit près de 100 de plus que Jonathan Huberdeau qui n’accuse qu’un recul de 63 points derrière le Suédois…
Je laisse tomber ma garde avec cette sélection toute sentimentale j’en conviens. En fait de talent brut, Couturier est sans doute devancé par des joueurs qui viendront plus loin dans ma sélection. Peut-être même par des joueurs qui j’ai carrément écartés. Mais Sean Couturier est un joueur essentiel aux succès d’une équipe. Il le démontre depuis des années avec les Flyers. Son intelligence sur la patinoire, ses capacités défensives et ses aptitudes aux cercles des mises en jeu le hisse avec les Bergeron, Kopitar, Toews et autres Ryan O’Reilly quand vient le temps de voter pour le trophée Selke. Son différentiel de plus 92 avec une équipe qui a toujours eu – avant l’arrivée de Cater Hart – des ennuis majeurs devant le filet fait largement contrepoids aux 402 points qu’il a récoltés en 647 matchs. En passant, c’est le plus haut total de parties jouées chez les joueurs repêchés en 2011. Une statistique qui démontre que les Flyers peuvent compter sur un joueur qui a su éviter les blessures et qui répond toujours présent.
Troisième sélection de la cuvée 2011, Jonathan Huberdeau a dû prolonger son séjour dans les rangs juniors (Sea Dogs de Saint-Jean) pendant une saison et demie. Ce temps supplémentaire lui a permis de marquer 14 buts et de récolter 31 points à sa saison recrue avec les Panthers de la Floride. Il est important ici de rappeler qu’il a fait tout ça au cours de la saison écourtée de 48 matchs en 2012-2013. Depuis, il n’a cessé de progresser et n’eût été la lacération du tendon d’Achille qui a limité sa saison 2016-2017 à 31 parties (10 buts, 26 points), Huberdeau chaufferait tous les joueurs sélectionnés en 2011 malgré le fait qu’il ait fait le saut bien plus tard dans la LNH. Depuis son arrivée en Floride, Huberdeau a marqué 148 buts et récolté 437 points en 536 matchs. Il occupe le 7e rang chez les ailiers gauches le plus productifs au cours de cette période. Johnny Gaudreau est le seul joueur au sein du groupe des 23 à 26 ans à le devancer. Seule ombre au tableau pour Huberdeau, son différentiel négatif (moins 6) en carrière. Mais bon : les Panthers ont toujours été assez perméables en défensive.
10- Dougie Hamilton
Dougie Hamilton méritait autant que John Carlson des votes de première place lorsque sa saison a été stoppée net en janvier après qu’il se soit fracturé le péroné. En dépit cette blessure et des airs parfois nonchalants en raison de sa grande taille et de ses longues enjambées, Hamilton est devenu le grand – aux sens propre et figuré – que les Bruins voyaient en lui lorsqu’ils l’ont repêché en 2011. Depuis ses premiers coups de patin avec les Bruins, Hamilton a récolté 299 points (96 buts) en 552 matchs et maintenu un différentiel de plus 52. Ce qui est excellent pour un arrière considéré offensif…
11- Mark Scheifele
Mark Scheifele fait mille et une choses sur une patinoire. Et tout ce qu’il fait, il le fait bien, voire très bien. Vitesse, combativité, créativité, Scheifele a toutes les qualités. Ses 444 points récoltés en 519 matchs en témoignent avec éloquence. Au fil des quatre dernières saisons, il a maintenu une moyenne de plus d’un point récolté par match (299 points en 292 parties) et un différentiel de plus 47.
Les Panthers ont surpris bien du monde lorsqu’ils ont profité de la deuxième sélection au repêchage de 2013 pour sélectionner Aleksander Barkov devant Jonathan Drouin – réclamé tout juste après par Tampa Bay – devant le défenseur Seth Jones qui a glissé au quatrième rang, devant d’autres candidats bien en vue comme Sean Monahan. Les Panthers ne se sont pas trompés. Bon! Ils auraient pu combler un grand vide à leur ligne bleue avec Jones. C’est clair. Mais ils ont eu raison de préférer Barkov aux autres attaquants puisque le Finlandais avec ses 155 buts et 407 points en 479 matchs n’est devancé que par Nathan MacKinnon en fait de production offensive pour les joueurs de la cuvée 2013. En prime, Barkov présente un différentiel de plus 32. D’ailleurs, j’avoue candidement que, n’eût été ma fibre patriotique, je crois que j’aurais permuté Barkov et son coéquipier Jonathan Huberdeau. À vous de choisir…
13- Johnny Gaudreau
Chaque fois que j’entends un commentaire dérogatoire sur les petits joueurs évoluant dans la LNH d’aujourd’hui, je réplique avec le nom de Johnny Gaudreau. Quelle trouvaille des Flames qui l’ont sorti de leur chapeau en 4e ronde (104e sélection) en 2011. Avec 151 buts et 445 points récoltés en 464 matchs, vous pourriez même m’accuser de l’avoir fait poireauter trop longtemps avant de l’inscrire sur la liste et je peinerais à offrir une défense convaincante. Je vous assure toutefois que ça n’a rien à voir avec petite taille. Surtout qu’en dépit ses aptitudes toutes offensives, Johnny hockey présente malgré tout un différentiel de plus 19. Avec les Flames, il faut le faire…
14- Hampus Lindholm
Défenseur discret, Hampus Lindholm joue à l’image d’un autre défenseur discret, mais ô combien efficace qui l’a parrainé à Anaheim : je parle ici de François Beauchemin. Choix de première ronde (6e sélection) des Ducks en 2012, le défenseur suédois n’affiche que 50 buts et 193 points en 502 matchs. Je veux bien. Mais il a maintenu un différentiel de plus 75 jusqu’ici en carrière. Un différentiel amputé de 15 bonnes notes au fil des deux dernières saisons de misère des Ducks qui ne sont plus l’ombre de l’équipe qu’ils ont déjà formée. Malgré tout, Lindholm demeure efficace…
15- Esa Lindell
Choix de troisième ronde des Stars de Dallas en 2012, Esa Lindell a mis trois ans avant de faire le saut dans la LNH. Quatre avant de s’installer pour vrai à la ligne bleue des Stars. Depuis, il est un des arrières les plus fiables de son équipe, l’un des plus fiables au sein du groupe de 23 à 26 ans…
16- Filip Forsberg
Le repêchage de 2012 n’a pas été généreux. Nail Yakupov : ça vous rappelle quelqu’un? Quelque chose? Seulement quatre joueurs de cette cuvée ont atteint le plateau des 500 matchs dans la LNH. Deux seulement ont atteint le plateau des 300 points : Alex Galchenyuk – non il ne s’est pas faufilé sur cette liste – avec 320 points et Filip Forsberg qui lui mérite sa place. Vrai que le Suédois n’affiche que 166 buts et 353 points en 458 rencontres. Mais s’il évoluait avec un club plus offensif que les Predators de Nashville, je suis convaincu qu’il serait en mesure de militer pour une place au sein du top-10 de cette liste. Malgré une production peut-être un brin timide, il demeure un excellent joueur de hockey et a su respecter la philosophie des «Preds» comme l’indique son différentiel de plus 27…
17- Jaccob Slavin
Un défenseur n’a pas besoin de multiplier les buts et les passes pour exceller à sa position. Il doit d’abord et avant tout bien défendre son territoire, bien protéger son garder et savoir bien relancer l’attaque. Avec ses 155 points en 377 matchs, Jaccob Slavin contribue à l’attaque. Avec son différentiel de plus 55 il démontre l’étanchéité de son jeu. Mais ce qui impressionne le plus avec ce défenseur sélectionné en 4e ronde (120e sélection) en 2012, c’est qu’il a maintenu une moyenne d’utilisation de plus de 20 minutes par match dès sa saison recrue et qu’il est rendu aujourd’hui à une utilisation moyenne de 23 :24 par partie.
18- Sean Monahan
Difficile de repousser plus loin un gars qui a marqué 194 buts et récolté 411 points en 541 parties dans la LNH. Mais le différentiel de moins 25 que traîne Sean Monahan pèse lourd dans la balance. Les joueurs qui composent cette liste doivent être des facteurs qui aident non seulement leur équipe à gagner, mais qui sont en mesure de faire la différence. J’ai hâte de voir Monahan confirmer qu’il peut faire cette différence à Calgary.
19- Jacob Trouba
Les Rangers ont accéléré leur reconstruction et l’ont surtout solidifiée avec l’acquisition de Jacob Trouba qui est lui aussi un exemple de défenseur complet. Beaucoup de points (206 dont 49 buts), beaucoup de minutes sur la patinoire (temps d’utilisation moyen de 22 :51 en carrière) et beaucoup de plus (différentiel de plus 25) dans l’ensemble de son jeu.
20- Darnell Nurse
Je n’écarterai jamais un joueur parce qu’il est trop petit. Mais j’adore pouvoir compter au sein de mon équipe d’un gros et solide défenseur. J’ai regardé en direction de Colton Parayko que j’ai toujours aimé. J’ai regardé en direction de Shea Theodore aussi. Mais c’est vers Darnell Nurse que je me suis tourné. Je sais : Nurse affiche un différentiel négatif (-7) en carrière. Mais il joue à Edmonton. C’est presque un miracle qu’il ne soit qu’à moins 7. Mais au-delà les statistiques, je tenais à Nurse. Je me sers donc de mon droit d’auteur pour clore ma sélection. En vous offrant bien sûr, un droit de réplique…
Choix difficiles
J’ai écarté des attaquants affichant des statistiques intéressantes dans la composition de mon top-20. J’en suis le premier conscient : Mika Zibanejad et Brandon Saad entre autres méritaient peut-être une place à vos yeux. Nikolaj Ehlers, William Nylander, Teuvo Teravainen ont été considérés. Cela dit, c’est Ryan Johansen que j’aurais choisi si j’avais réservé ma 20e place à un attaquant. Voilà. Vous savez tout!
Pas de Canadien
Eh non! Je n’ai pas réservé de place aux candidats du Canadien.
Malgré un talent plus qu’évident, Jonathan Drouin ne peut rivaliser avec aucun des joueurs que j’ai sélectionnés. Du moins je ne crois vraiment pas.
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Max Domi? Le bon Max Domi, celui qui s’est imposé l’an dernier, aurait pu me forcer la main j’en conviens. Mais celui qui patinait dans l’uniforme du Canadien cette année et celui qui n’a convaincu personne dans l’uniforme des Coyotes avant d’être échangé à Montréal avait de quoi refroidir les ardeurs. J’espère que vous en conviendrez.
Phillip Danault, pour la qualité d’ensemble de son jeu, parce qu’il trouve une façon d’exceller en défensive tout en remplissant un rôle de premier centre qui ne devrait pas être le sien, a fait la première coupure. Mais honnêtement, une sélection de Danault au sein de ce top-20 aurait été motivée par un excès de partisanerie ou de patriotisme dont je ne pouvais me rendre coupable.
Je vous rappelle que j’ai volontairement laissé de côté les gardiens parce que je tiens à ce que mon collègue Marc Denis demeure mon bon ami...
Prochain top-20 : celui composé des joueurs âgés entre 27 et 30 ans. Les joueurs qui sont ou arrivent à l’apogée de leur carrière.