Portrait de la division Pacifique
LNH mercredi, 25 sept. 2019. 08:00 jeudi, 21 nov. 2024. 11:06Participez au Grand Pool de RDS
Le RDS.ca vous dresse un portrait des différentes formations du circuit Bettman à l'aube de la nouvelle saison avec les nombreux changements de personnel survenus au courant de l'été. Place à la division Pacifique.
Flames de Calgary (1er rang de la division en 2018-19)
Ajouts notables : Milan Lucic (A), Cam Talbot (G)
Départs notables : James Neal (A), Mike Smith (G)
Si le Lightning de Tampa Bay s’est fait montrer la porte en séries en quatre petits matchs après avoir dominé l’Association Est, les Flames de Calgary n’ont guère fait mieux dans l’Ouest. Les champions de cette association avec une récolte impressionnante de 107 points ont frappé un mur avec l’Avalanche du Colorado alors qu’ils se sont retrouvés en vacances après seulement cinq matchs.
Simple écran de fumée pour ce qui était de la saison ou les séries étaient-elles une erreur de parcours?
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L’état-major semble se pencher vers la deuxième option, alors que les changements au cours de l’été ont été peu nombreux dans la formation albertaine. Le directeur général Brad Treliving a montré son vote de confiance à l’endroit du gardien David Rittich en lui accordant un contrat de deux saisons d’une valeur de 5,5 millions $. Cam Talbot viendra seconder son travail, alors que Mike Smith a pris la direction des rivaux albertains, les Oilers d’Edmonton.
L’ajout de poids chez les Flames est la transaction qui a été complétée à la mi-juillet avec ces mêmes Oilers, alors que les Flames ont obtenu les services de Milan Lucic en retour de James Neal. L’attaquant de 6’ 3’’ et 231 livres souhaite simplement mettre derrière lui son passage avec les Oilers qui s’est conclu avec deux campagnes de 34 et 20 points. Sur la glace, il viendra certainement faire contraste avec les Sean Monahan et Johnny Gaudreau à l’attaque pour Calgary.
Parlant de l’Américain de 26 ans, Gaudreau vient de connaître la meilleure campagne de sa carrière sur le plan offensif avec une récolte de 99 points. Pourra-t-il atteindre le plateau des 100 points cette saison?
L’arrivée de Lucic pourrait permettre à Matthew Tkachuk de se sentir encore plus à l’aise sur la patinoire pour déranger l’adversaire. L'attaquant aura fait attendre son nouveau coéquipier, mais il pourra le rejoindre, maintenant qu'il a paraphé une entente de trois saisons d'une valeur de 21 millions $. Quatrième pointeur après Gaudreau, Monahan et Elias Lindholm la saison dernière, Tkachuk et les Flames espèrent certainement que leur petite peste se sente encore plus à son aise, avec un Lucic pas trop loin.
Sharks de San Jose (2e rang de la division en 2018-19)
Départs notables : Justin Braun (D), Joonas Donskoi (A), Gustav Nyquist (A), Joe Pavleski (A)
Si à première vue les Sharks de San Jose n’ont pas ajouté de nouvelles prises dans leur bassin, ce n’est pas pour autant parce que Doug Wilson a eu un été de tout repos.
Le DG des Sharks s’est assuré tout d’abord de garder les fruits de sa pêche lors du camp d’entraînement de 2018. Erik Karlsson a été convaincu par sa nouvelle organisation alors qu’il a signé un pacte de huit saisons qui lui rapportera annuellement 11,5 millions $. Les Sharks pourront encore ainsi miser sur leur punch offensif à la ligne bleue avec Karlsson et Brent Burns, pendant que Marc-Édouard Vlasic vient compléter le top-3.
Les blessures ont toutefois ralenti le Suédois à sa première campagne en Californie, lui qui n’a disputé que 53 matchs. Il a tout de même obtenu 45 points et il en a ajouté 16 lors du parcours éliminatoire de la formation de San Jose qui s’est soldé en finale d’Association devant les Blues de St Louis.
À ce sujet, le parcours éliminatoire des Sharks a été parsemé de controverses et Karlsson avait été au cœur de celles-ci lorsqu’il avait inscrit le but vainqueur lors du troisième match de cette série devant les éventuels champions de la Coupe Stanley. Lorsque le défenseur a poussé la rondelle au fond du filet, il avait alors hérité du disque de la main de Timo Meier, un autre dossier que Wilson a réglé.
Meier a certes donné un coup de main à son agent pour les négociations contractuelles avec une campagne de 30 buts, 36 mentions d’aide, tous deux des sommets personnels. L’attaquant de 22 ans a ainsi hérité d’un contrat de quatre ans et 24 millions $.
L’autre joueur impliqué dans une controverse chez les Sharks en séries, Joe Pavelski, cède cependant sa place dans la formation. Le capitaine avait été bousculé lors du septième match et le double-échec avait résulté en un cinq minutes de pénalité à Cody Eakin. Les Sharks avaient alors profité de la situation pour revenir dans la rencontre avec quatre buts lors de l’avantage numérique.
Pavelski quitte l’organisation avec laquelle il a passé les 13 premières années de sa carrière au profit des Stars de Dallas.
Si ce vétéran de longue date a quitté, il n’en est rien pour Joe Thornton qui a pris l’habitude de parapher des ententes d’une saison pour annoncer son retour avec les Sharks. Sous un salaire de 2 millions $, Jumbo Joe voudra encore une fois alimenter ses jeunes coéquipiers qui ont pour mandat de propulser les Sharks vers des eaux moins agités.
Golden Knights de Vegas (3e rang de la division en 2018-19)
Ajouts notables : Brett Lernout (D)
Départs notables : Nikita Gusev (A), Erik Haula (A), Colin Miller (D)
Une fin de saison cruelle pour les Golden Knights de Vegas a pavé la voie à un été plutôt tranquille. Aucun pari risqué pour la troupe de Gerard Gallant qui, une année après avoir atteint la finale de la Coupe Stanley, s’est incliné au premier tour des dernières séries dans un septième match qui ne pouvait lui échapper, ou presque...
Après une nette baisse de production, William Karlsson a inscrit son nom au bas d’un contrat qui le lie à Vegas pour les huit prochaines saisons. Celui qui touchera un salaire annuel de 5,9 millions $ avait enchaîné avec une saison de 24 buts, lui qui en avait marqué un impressionnant total de 43 lors de la première campagne des Golden Knights.
Les ennuis avec le respect du plafond salarial ont forcé l’organisation à échanger Nikita Gusev aux Devils du New Jersey. Les dés ont aussi été jetés pour Erik Haula et Colin Miller qui poursuivront leur carrière avec les Hurricanes de la Caroline et les Sabres de Buffalo respectivement.
Le succès des Knights ne sera pas étranger aux performances du gardien Marc-André Fleury. Le Québécois a encore une fois tiré son épingle du jeu la saison dernière avec 35 victoires, une moyenne de buts alloués de 2,51 et un taux d’efficacité de ,913.
Coyotes de l’Arizona (4e rang de la division en 2018-19)
Ajouts notables : Phil Kessel (A), Carl Soderberg (A)
Départs notables : Alex Galchenyuk (A), Kevin Connauton (D)
Sans un marqueur de 20 buts dans ses rangs la saison dernière, les Coyotes de l’Arizona n’ont dépassé que les Kings de Los Angeles et les Ducks d’Anaheim avec une récolte totale de 209 filets.
John Chayka espère avoir remédié à la situation avec l’acquisition de Phil Kessel. Il faut se demander si l’ajout de l’attaquant de 31 ans n’est pas un peu trop tardif pour les Coyotes qui ont cédé en retour notamment Alex Galchenyuk. Kessel vient de connaître des campagnes de 82 et 92 points et il a été l’auteur de 27 et 34 filets lors de ces campagnes.
Il évoluait cependant avec les Penguins qui pouvaient sans contredit miser sur une meilleure force de frappe à l’attaque.
L’un des joueurs qui peut se réjouir de l’arrivée de Kessel est l’attaquant Clayton Keller. Ce dernier s’est démené comme il le pouvait lors de ses deux premières campagnes avec l’organisation qui a fait de lui le septième choix lors du repêchage de 2016. Keller a légèrement régressé l’an passé avec 33 points comparativement à ses 42 l’année précédente. Son différentiel de moins-22 a de quoi inquiéter cependant.
Mine de rien, les Coyotes lui ont fait confiance avec une prolongation de contrat de huit saisons qui entrera en vigueur lors de la campagne 2020-21. Le pari des Coyotes est simple, Keller vaudra un jour bien plus que ses 7,15 millions $ annuels.
Kessel pourra-t-il sortir les Coyotes et Keller de leur traversée du désert, eux qui n’ont pas goûté aux séries éliminatoires depuis le printemps 2012?
Canucks de Vancouver (5e rang de la division en 2018-19)
Ajouts notables : Jordie Benn (D), Micheal Ferland (A), J.T. Miller (A), Tyler Myers (D)
Départs notables : Markus Granlund (A), Ben Hutton (D), Ryan Spooner (A)
Les Canucks de Vancouver ont ajouté plusieurs nouveaux visages à leur formation depuis la fin de leur dernière saison.
Les pièces s’assemblent tranquillement chez l’équipe canadienne qui a été exclue des séries lors des quatre dernières années. En fait, Vancouver n’a pas dépassé la première ronde des séries depuis qu’elle a atteint la finale de la Coupe Stanley en 2011.
Après un départ prometteur chez les Hurricanes, Micheal Ferland a passablement ralenti pour clore l’année avec 17 buts et 23 mentions d’aide. Il rejoint les rangs des Canucks tout comme J.T. Miller que le Lightning a laissé partir afin de se faire de la place sur la masse salariale de l’équipe.
Ces deux attaquants viendront supporter la jeune relève prometteuse des Canucks formée d’Elias Pettersson, Brock Boeser, Bo Horvat et Quinn Hughes pour ce qui est de la ligne bleue.
À sa première saison dans le circuit Bettman, Pettersson a fait écarquiller les yeux avec 28 buts et 38 mentions d’aide. Le récipiendaire du trophée Calder cherchera à poursuivre dans cette voie. Avec Horvat (61 points) et Boeser (56 points), le noyau à l’attaque est plus que solide pour les Canucks.
Ces derniers se sont aussi assuré d’ajouter un renfort de taille en défense avec la signature de Tyler Myers. Après cinq saisons avec les Jets, Myers a accepté l’offre de 30 millions $ pour cinq ans des Canucks. Il s’ajoute aussi à l’obtention de Jordie Benn dans la brigade défensive de la formation canadienne.
Jakob Markstrom peut-il occuper le poste de no 1 avec constance cette saison? Il maintient au taux d’efficacité de ,912 pour une deuxième campagne consécutive, mais sa moyenne de buts alloués ne cesse de grimper depuis 2017.
Le noyau arrive-t-il à maturité chez les Canucks et cette saison leur permettra de renouer avec les séries?
Ducks d’Anaheim (6e rang de la division en 2018-19)
Ajouts notables : Michael Del Zotto (D), Anthony Stolarz (G), Chris Wideman (D)
Départ notable : Corey Perry (A)
La transition commence à se faire chez les Ducks d’Anaheim et une page d’histoire se tourne avec le départ de Corey Perry.
L’attaquant a vu son contrat qui devait s’écouler jusqu’en 2021 être racheté par les Ducks. L’athlète de 34 ans ne performait pas au niveau de ses 8,625 millions $ annuels depuis quelques campagnes.
La dernière l’a limité à seulement 31 matchs et un total de 10 points. Il n’a pas inscrit plus de 20 buts depuis la saison 2015-16, alors qu’il en avait obtenu 34. Il poursuivra donc sa carrière avec les Stars de Dallas.
Avec une attaque qui n’a pas reçu de nouvelles munitions l’an dernier, il paraît difficile d’envisager plus de buts chez l’équipe qui en a marqué le moins l’an passé avec 196. Les succès des Ducks passeront une fois de plus par leur jeu défensif et sans contredit leur gardien John Gibson. À n’en pas douter, celui-ci méritera chacun des dollars de son contrat de 51,2 millions $ qui entre en vigueur cette saison.
Après avoir disputé 10 matchs avec les Ducks la saison dernière, Maxime Comtois saura-t-il se tailler une place au sein d’une équipe qui ne demande que l’ajout d’attaquants?
À cet effet, Ryan Kesler ratera l’entièreté de la prochaine campagne en raison d’une opération à la hanche. Patrick Eaves a également dû faire une croix sur la prochaine campagne.
Oilers d’Edmonton (7e rang de la division en 2018-19)
Ajouts notables : Josh Archibald (A), Markus Granlund (A), Tomas Jurco (A), James Neal (A), Mike Smith (G), Riley Sheahan (A)
Départs notables : Milan Lucic (A), Jesse Puljujarvi (A), Andrej Sekera (D), Anthony Stolarz (G)
Les Oilers d’Edmonton sont désespérément à la recherche d’une solution pour participer aux séries éliminatoires et leur approche semble être de brasser la soupe. Nouveau directeur général en Ken Holland, nouvel entraîneur-chef en Dave Tippett et de multiples ajouts dans la formation.
Les nouveaux arrivants seront-ils la solution aux ennuis des Oilers, ou le calfeutrage ne tiendra pas et la toiture se mettra de nouveau à couler cette saison?
La bonne nouvelle pour la formation qui a conclu la dernière campagne au septième échelon dans la division, c’est que Connor McDavid semble s’être remis à temps de sa blessure au genou pour le début de la saison. Avec une récolte de 116 points, le capitaine des Oilers a sauvé la mise lors de la dernière campagne en compagnie de Leon Draisaitl. À eux seuls, ils ont amassé 221 points.
Le support viendra-t-il des nouveaux venus? Markus Granlund peut certes apporter un peu plus d’attaques, alors que James Neal espère retrouver sa touche de marqueur après n’avoir fait scintiller la lumière rouge qu’en sept occasions avec les Flames de Calgary.
Neal n’est pas le seul ancien des Flames à atterrir avec les Oilers, alors que le gardien Mike Smith voudra rebondir après une fin de saison plus difficile.
Pendant que Milan Lucic a pris la direction de Calgary, Jesse Puljujarvi poursuivra son développement en Finlande, lui qui n’a jamais su s’établir avec l’équipe qui l’a sélectionné au quatrième rang en 2016.
Les Oilers pourront-ils retourner en séries pour seulement la deuxième fois au cours des 14 dernières années? Tout indique que leur capitaine devra une fois de plus faire des merveilles comme une ancienne légende de l’équipe avait pour habitude de faire.
Kings de Los Angeles (8e rang de la division en 2018-19)
Ajouts notables : Ben Hutton (D), Joakim Ryan (D)
Départ notable : Dion Phaneuf (D)
Pour compléter le top-3 des pires attaques dans le circuit Bettman, les Kings de Los Angeles qui viennent à l’avant-dernier rang avec 199 buts.
S’ils espèrent que le dernier rang de la division l’an passé n’était qu’une erreur de parcours, ce sera sensiblement aux mêmes joueurs de régler la situation.
En fait, Dion Phaneuf représente le seul réel départ de l’organisation californienne.
Jonathan Quick a connu la pire campagne de sa carrière avec une moyenne de buts alloués de 3,38 et un taux d’efficacité de ,888.
Le retour d’Ilya Kovalchuk dans la LNH n’a pas été celui escompté avec seulement 16 buts en 64 rencontres.
Anze Kopitar a sans surprise été le meilleur attaquant des siens avec 60 points en 81 matchs.
Un sursaut d’orgueil en vue pour les Kings? Ou le temps d’entamer le virage reconstruction pour de bon?
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