Fais ton classement : Division Nord 

Avec le début de cette nouvelle saison fortement anticipée dans la LNH, le RDS.ca vous dresse un portrait des différentes équipes au sein des divisions remodelées dans le circuit Bettman. Place à la division Nord qui regroupe les sept équipes canadiennes.

Qui grimpera sur le trône du Nord?

La question est plus que jamais légitime. La LNH a été forcée de mettre sur pied une division avec toutes les équipes canadiennes en raison de la COVID-19 et force est d'avouer que l'intérêt est plus présent que jamais.

Au moment de l'arrêt des activités dans le circuit Bettman en mars dernier, si la formule des séries était demeurée à 16 équipes, huit pour chaque association, quatre équipes canadiennes auraient été du rendez-vous (Oilers - 5e- Canucks - 7e - Flames 8e - Maple Leafs - 8e). Pourtant, à l'aube de la nouvelle saison, les attentes sont plus que jamais élevées pour nombre de ses formations.

Il faut donc saluer le travail des directeurs généraux de ces équipes respectives. Si les Maple Leafs de Toronto et les Oilers d'Edmonton peuvent misent sur tout un punch offensif, n'ayons pas peur des mots, le Canadien s'insère dans la discussion comme possiblement la formation la plus complète de cette division. Avec Carey Price devant son filet, le renfort à la ligne bleue, les ajouts offensifs de Marc Bergevin et la tenue des jeunes, il est de mise que l'organisation et ses partisans espèrent viser les plus hauts sommets cette saison.

La lutte s'annonce féroce pour les quatre premiers rangs de cette division d'un océan à l'autre.

Flames de Calgary

Rang dans l’Ouest pour la saison 2019-2020 : 8e (79 pts / 70 matchs)
Prédiction pour 2021 dans la division : 5e rang

Ajouts notables : Jacob Markstrom (G), Christopher Tanev (D), Josh Leivo (A), Nikita Nesterov (D), Dominik Simon (A), Joakim Nordstrom (A),
Départs notables : T.J. Brodie (D), Cam Talbot (G), Michael Stone (D), Tobias Rieder (A), Mark Jankowski (A)

Les Flames de Calgary ou les Canucks 2.0 se lancent pour une nouvelle saison avec des joueurs obtenus chez leurs voisins de la Colombie-Britannique. L’ajout principal est sans contredit le gardien Jacob Markstrom qui vient porter secours devant le filet.

30 en 30 : Flames de Calgary

Le défenseur Christopher Tanev est aussi un ancien des Canucks qui rejoint les Flames alors que ceux-ci ont dû laisser partir T.J. Brodie de leur brigade défensive. Josh Leivo a aussi quitté les Canucks pour Calgary, et on peut inclure dans le groupe le gardien Louis Domingue même s’il n’a disputé qu’un match pour Vancouver. Il vient d'être soumis au ballottage.

Les Flames espèrent pouvoir se démarquer dans cette division relevée, mais la tâche s’annonce ardue. Lors de la dernière campagne, ils ont conclu troisième parmi les quatre équipes canadiennes de l’Ouest du pays. Ils ont affiché un meilleur ratio de points par match uniquement supérieur aux Jets de Winnipeg.

Alors que les Maple Leafs de Toronto s’ajoutent au portrait et que le Canadien de Montréal s’est fortement amélioré, la situation risque de se corser pour la troupe de Geoff Ward. Ils risquent d'être la formation ratant le rendez-vous d'après-saison de très peu en raison de leurs rivaux albertains.

Oilers d’Edmonton

Rang dans l’Ouest pour la saison 2019-2020 : 5e (83 pts / 71 matchs)
Prédiction pour 2021 dans la division : 4e rang

Ajouts notables : Tyson Barrie (D), Kyle Turris (A), Slater Koekkoek (D), Dominik Kahun (A), Jesse Puljujarvi (A)
Départs notables : Matt Benning (D), Mike Green (retraite)

Les Oilers d’Edmonton s’étaient finalement classés pour participer aux séries, mais ils ont été parmi les premières formations à se faire éjecter de leur propre bulle. La déception s’est présentée lorsque la 12e équipe dans l’Ouest, les Blackhawks de Chicago, ont éliminé la troupe menée par Connor McDavid et Leon Draisaitl lors de la ronde qualificative.

Une saison sous le signe des retrouvailles chez les Oilers

Le directeur général Ken Holland n’avait pas l’intention de rester les bras croisés cet automne afin d’évaluer si son équipe avait ce qu’il fallait pour renouer avec les séries.

Il s’est tout d’abord tourné vers le défenseur Tyson Barrie qui espérait à l’automne 2019 pouvoir capitaliser de sa présence dans la puissance offensive des Maple Leafs de Toronto pour toucher le gros lot lors de son arrivée sur le marché des joueurs autonomes l’année suivante.

Limité à 39 points lors des 70 matchs suivants, Barrie doit se contenter d’un nouveau pari : faire augmenter sa valeur après un nouveau contrat d’une saison. Il a paraphé une entente évaluée à 3,75 millions $ pour rejoindre l’équipe qui avait présenté le meilleur taux d’efficacité en avantage numérique la saison dernière.

Outre l’arrivée de Barrie et dernièrement Slate Koekkoek à la ligne bleue, les Oilers ont ajouté de la profondeur à leur ligne de centre avec Kyle Turris.

C’est aussi le retour en ville du quatrième choix en 2016, Jesse Puljujarvi. Après une campagne en Finlande, Puljujarvi tente à nouveau sa chance en Amérique du Nord. Son premier passage s’est soldé avec une maigre récolte de 37 points en 139 rencontres et il reste à savoir si cette fois sera la bonne pour lui et les Oilers.

Cette formation aidera-t-elle McDavid à participer aux séries pour seulement la deuxième fois de sa carrière après une élimination au deuxième tour en 2017? Les buts marqués ne seront pas le probème à Edmonton, mais vous voyez où ça se dirige.

Mikko Koskinen et Mike Smith peuvent-ils sufissament tenir le fort? Alors que le marché des joueurs autonomes avait son lot de gardiens disponibles, Ken Holland a-t-il choisi les cibles moins prioritaires pour son équipe? Les Oilers devraient tout de même goûter aux séries avec leur force de frappe.

Canadiens de Montréal

Rang dans l’Est pour la saison 2019-2020 : 12e (71 pts / 71 matchs)
Prédiction pour 2021 dans la division : 1er rang

Ajouts notables : Josh Anderson (A), Jake Allen (G), Tyler Toffoli (A), Joel Edmundson (D), Corey Perry (A), Michael Frolik (A)
Départs notables : Max Domi (A), Noah Juulsen (D), Karl Alzner (D), Keith Kinkaid (G)

Le directeur général Marc Bergevin a offert de l’espoir aux partisans du Canadien de Montréal avec une entre-saison fortement chargée. Il est maintenant sur le point de voir s’il peut en récolter les dividendes.

Le DG s’est assuré de régler l’urgent dossier de trouver un adjoint à Carey Price et il s’est tourné vers Jake Allen des Blues de St. Louis pour y parvenir. Avec une saison écourtée à 56 matchs, mais un calendrier qui se veut condenser, l’arrivée du gardien qui a présenté un taux d’efficacité de ,927 la saison dernière se veut la bienvenue à Montréal.

Le gardien au contrat de 4,35 millions $ sur la masse salariale cette saison pourrait aider Price à se sentir reposer pour l’arrivée des séries et l’été dernier, après le congé forcé de la COVID-19, le gardien avait brillé avec sa moyenne de 1,78 et un taux d’efficacité de ,936.

Bergevin a ensuite transigé Max Domi pour Josh Anderson avant de lui consentir 38,5 millions $ pour les sept prochaines saisons. Limité à 26 matchs la saison dernière, Anderson s’était illustré avec 47 points en 82 rencontres en 2018-2019. À partir de ce moment, tout a déboulé, alors que Tyler Toffoli s’est greffé à l’organisation, lui qui a marqué plus de 20 buts en une saison à quatre reprises au cours de sa carrière. Bergevin a su ajouter à prix modique par la suite Michael Frolik et l’ancien champion de la Coupe Stanley et tout juste finaliste Corey Perry.

La brigade défensive a aussi un nouveau look avec l’arrivée officielle dans la formation d’Alexander Romanov. Après deux saisons dans la KHL, le choix de deuxième ronde en 2018 doit faire le saut dans le circuit Bettman et il a impressionné dès ses premiers jours au camp. Joel Edmundson rejoint aussi cette unité à la ligne bleue pour offrir encore plus de stabilité à ce groupe qui comprend Shea Weber, Jeff Petry et Ben Chiarot notamment. La réalité en 2021 a même contraint le CH à perdre Noah Juulsen au ballottage aux mains des Panthers de la Floride.

Avec autant de nouvelles munitions, Bergevin vient d’offrir les outils à Claude Julien pour présenter sur la patinoire une formation plus que compétitive. Bien que le défi sera de taille dans cette division remodelée au nord de la frontière, pour une première fois depuis de nombreuses années, le discours à Montréal n’est plus de se satisfaire d’une participation aux séries.

Avec un Price au sommet de son art, une brigade défensive jouissant d'une belle profondeur et une attaque avec des trios plus équilibrés, le premier rang est à envisager, si tout tombe en place. Un gros « si », j'en conviens parfaitement... La lutte s'annonce féroce, particulièrement avec les Maple Leafs de Toronto, qui sont aussi vus comme favoris pour gagner cette division, mais l'avantage est ici donné au Tricolore en raison de Price et de ses défenseurs.

Sénateurs d’Ottawa

Rang dans l’Est pour la saison 2019-2020 : 15e (62 pts / 71 matchs)
Prédiction pour 2021 dans la division : 7e rang

Ajouts notables : Matt Murray (G), Evgenii Dadonov (A), Tim Stützle (A), Derek Stepan (A), Erik Gudbranson (D), Alex Galchenyuk (A), Josh Brown (D), Cédric Paquette (A), Braydon Coburn (D), Austin Watson (A),
Départs notables : Craig Anderson (G), Anthony Duclair (A), Mark Borowiecki (D), Bobby Ryan (A), Anders Nilsson (G)

Lorsque ton équipe a terminé au 30e rang de la LNH la saison précédente, mais qu’un aura d’optimisme entoure la formation à l’aube de la prochaine campagne, c’est pour dire combien cette division canadienne pourrait figurer parmi les plus relevées dans la LNH.

30 en 30 : Survol sur les Sens

Les Sénateurs d’Ottawa sont perçus sur papier comme la formation la plus faible au pays alors qu’ils viennent de conclure les trois dernières campagnes respectivement au 30e, 31e et 30e échelon du classement général. Pourtant, le travail du directeur général Pierre Dorion laisse croire que les Sénateurs ont bel et bien franchi une étape importante dans leur processus de reconstruction alors que des vétérans viennent se greffer à un jeune noyau qui ne demande qu’à surprendre. Et il pourrait bien y arriver...

Il va s’en dire que même si la loterie ne leur a pas conféré Alexis Lafrenière, malgré deux choix dans le top-5, les sélections de Tim Stützle et Jake Sanderson paraissent plus que judicieuses à la suite du Mondial junior.

L’attaquant allemand repêché au troisième rang a fait écarquiller bien des yeux en évoluant avec des joueurs de son âge. Ses talents de marqueur sont indéniables et les partisans des Sénateurs salivent à l’idée de le voir à l’oeuvre au plus tôt.

De son côté, Sanderson est venu solidifier la brigade défensive américaine et il devrait faire de même chez les Sens une fois qu’il rejoindra le groupe qui mise sur Thomas Chabot comme quart-arrière. D’ailleurs, cette unité chez les Sens a reçu sa dose de renfort pendant la saison morte. Erik Gudbranson, Josh Brown et Braydon Coburn arrivent en ville, le dernier après avoir conquis la Coupe Stanley avec Tampa.

Sur le plan offensif, Dorion a su convaincre Evgenii Dadonov de son plan, alors que l’attaquant qui était libre comme l’air a choisi Ottawa pour sa prochaine destination. L’attaquant de 31 ans a tout de même su inscrire au moins 25 buts à ses trois dernières campagnes.

Le vétéran Derek Stepan espère avoir terminé sa traversée du désert alors qu’il a été échangé des Coyotes de l’Arizona aux Sénateurs. S’il a été limité à un sommet de 35 points à ses deux dernières campagnes avec les Coyotes, l’ancien des Rangers de New York se voulait un habitué du plateau des 50 points ayant atteint ce cap six fois en 10 années depuis le début de sa carrière.

Coburn n’est pas l’unique récipiendaire de la Coupe Stanley à apporter son expérience aux Sénateurs, alors que Cédric Paquette a aussi été impliqué dans cette transaction.

Dorion est également le plus récent DG à prendre une chance avec Alex Galchenyuk alors qu’il lui a offert un pacte d’une saison à 1,05 million $. C’est possiblement l’ultime chance pour celui qui a été repêché au troisième rang en 2012 après un passage à oublier avec les Penguins de Pittsburgh. Il avait tout de même conclu la saison avec sept points en 14 matchs pour le Wild du Minnesota avant d’être blanchi dans la bulle d’Edmonton.

La prise la plus importante de Dorion est sans doute devant le filet alors qu’il a mis la main sur le gardien de 26 ans des Penguins Matt Murray. Ce dernier, qui a remporté deux Coupes Stanley en cinq saisons dans la LNH, vient de connaître sa pire campagne avec un taux d’efficacité de ,899, perdant son filet au profit de Tristan Jarry. S’il parvient à se relancer à Ottawa, Dorion pourra se donner une belle tape sur son épaule. 

Le DG s’est même conservé un espace de 10 millions $ sur la masse salariale de l’équipe alors que l’attaquant Brady Tkachuk écoulera la dernière année de son contrat recrue. Il n’a donc pas les mains liées pour négocier une nouvelle entente avec son jeune joueur.

La pente demeure abrupte pour la formation qui a accordé le deuxième plus haut total de buts la saison précédente, mais nul doute qu’ils devraient gravir certains échelons cette saison au classement général. La pente pourrait être trop abrupte dans la division, même s'ils joueront certainement les trouble-fêtes plus souvent qu'à leur tour.

Maple Leafs de Toronto

Rang dans l’Est pour la saison 2019-2020 : 8e (81 pts / 70 matchs)
Prédiction pour 2021 dans la division : 2e rang

Ajouts notables : Joe Thornton (A), T.J. Brodie (D), Wayne Simmonds (A), Zach Bogosian (D), Aaron Dell (G), Jimmy Vesey (A)
Départs notables : Tyson Barrie (D), Andreas Johnsson (A), Evan Rodrigues (A), Cody Ceci (D)

Kyle Dubas doit se gratter la tête lorsqu’il regarde sa formation sur papiers. Avec une attaque qui comprend Auston Matthews, John Tavares et Mitch Marner (on peut aussi ajouter William Nylander dans la discussion), il est difficile de croire que les Maple Leafs n’ont pas mis un terme à leurs insuccès en séries au cours des dernières années. Leur élimination en ronde de qualification dans leur propre bulle l’été dernier a été la nouvelle claque au visage alors que les Torontois n’ont pas accédé au deuxième tour des séries depuis l’ère Pat Quinn derrière le banc en 2004.

Les Leafs peuvent-ils finalement aspirer aux grands honneurs?

Le directeur général s’est une fois de plus retroussé les manches pour tenter d’ajouter des éléments clés à sa formation tout en naviguant avec la réalité du plafond salarial.

La défense demeure sans surprise la lacune principale de cette formation. Après l’échec avec Tyson Barrie qui a pris le chemin d’une autre formation offensive en rejoignant les Oilers d’Edmonton, Dubas a mis la main sur T.J. Brodie des Flames de Calgary pour stabiliser sa brigade. Il s’est aussi tourné vers Tampa en s’offrant les services de Zach Bogosian comme vétéran et on espère à Toronto que Rasmus Sandin poursuive son développement pendant que Morgan Rielly va demeurer le fer de lance de cette unité en compagnie de Jake Muzzin.

Avec soudainement une brigade défensive qui a bien plus fière allure, Dubas n’a pas pour autant mis de côté l’attaque, alors qu’il a pris des chances avec des joueurs à rabais.

Le premier nom qui saute aux yeux est sans contredit le vétéran Joe Thornton. L’attaquant de 41 ans a mis un terme à son association de 15 saisons avec les Sharks de San Jose pour se rapprocher de la maison, mais surtout s’approcher, il l’espère, d’une première Coupe Stanley dans sa carrière.

C’est avec le salaire de 700 000 $ que Thornton entamera la campagne à Toronto et visiblement, ce sera aux côtés de Matthews et Marner sur le premier trio si on se base sur le camp d’entraînement de l’équipe. Ce n’est pas tous les jours qu’une équipe aspirante aux grands honneurs compte sur un joueur au salaire minimum sur sa première ligne.

Dubas s’est aussi tourné vers les Sabres de Buffalo pour ajouter Wayne Simmonds (1,5 M $) et Jimmy Vesey (900 000 $) à son attaque. Même si les deux joueurs n’ont uni leurs efforts que pour un total de 17 buts l’an passé, dans un rôle complémentaire et précis, ils pourraient bien aider les Torontois.

Encore une fois, les Leafs ont les éléments pour connaître du succès en saison malgré quelques lacunes défensives. Il faudra suivre l'évolution du dossier des négociations avec le gardien Frederik Andersen. Alors qu'il écoule la dernière année de son pacte, Andersen et les Leafs n'auraient pas de pourparlers actuellement selon Pierre LeBrun de The Athletic. Les deux camps seraient toutefois à l'aise avec cette situation.

Si cette fois les succès ne se transposent pas en séries, c’est à se demander combien de temps Dubas sera-t-il encore patient avec le noyau de son équipe?

Canucks de Vancouver

Rang dans l’Ouest pour la saison 2019-2020 : 7e (78 pts / 69 matchs)
Prédiction pour 2021 dans la division : 3e rang

Ajouts notables : Braden Holtby (G), Nate Schmidt (D)
Départs notables : Troy Stecher (D), Tyler Toffoli (A), Christopher Tanev (D), Jacob Markstrom (G), Josh Leivo (A), Louis Domingue (G)

Voici une petite question quiz pour vous. Sans regarder, tentez de deviner qui est l’attaquant le mieux payé des Canucks de Vancouver?

 

...

 

Difficile à concevoir que Loui Eriksson soit la réponse avec 6 millions $. Il est encore plus difficile à croire qu’avec une telle réalité, on puisse parler des Canucks comme une formation qui se dirige dans la bonne direction. C’est pourtant bien le cas grâce au jeune noyau de cette formation. Il vient en tête de liste Elias Pettersson qui écoule la dernière année de son contrat recrue. La question ne se pose même pas pour l’an prochain, alors qu’il est évident que le Suédois fera sauter la banque pour demeurer à Vancouver.

30 en 30 : un nouveau visage pour les Canucks

Un avantage avec la division canadienne, c’est que les amateurs de hockey de l’Est du pays pourront voir à l’oeuvre ce magicien avec la rondelle, lui qui vient de conclure ses deux premières campagnes dans le circuit Bettman avec une récolte identique de 66 points.

Pettersson est épaulé par Brock Boeser qui n’est âgé que de 23 ans et de Bo Horvat qui est le capitaine de cette formation à 25 ans.

On se doit de regarder aussi en défense vers l’athlète de 21 ans, Quinn Hughes. Le septième choix au total en 2018 a prouvé son immense talent avec un plus grand échantillon alors qu’après avoir récolté trois points en cinq rencontres en 2018-2019, il a enchaîné avec une campagne de 53 points, dont 45 mentions d’aide, en 68 matchs. L’arrivée de Nate Schmidt viendra donner un bon coup de main à la ligne bleue alors qu’il a été jumelé au vétéran Alexander Edler.

Braden Holtby se veut l’autre acquisition à surveiller chez les Canucks après le départ de Jacob Markstrom. Il faut dire que lors des dernières séries, Thatcher Demko a été étincelant avec une moyenne de buts alloués de 0,64 et un taux d’efficacité de ,985 en quatre rencontres, n’ayant alloué que deux buts sur 130 lancers. Sans maintenir de telles statistiques hors du commun, les Canucks vont clairement bénéficier d’un tel duo pour défendre leur cage.

Cette profondeur devant le filet, jumelée à la progression des jeunes de l'organisation devraient placer les Canucks dans une position enviable.

Jets de Winnipeg

Rang dans l’Ouest pour la saison 2019-2020 : 9e (80 pts / 71 matchs)
Prédiction pour 2021 dans la division : 6e rang

Ajouts notables : Paul Stastny (A)Derek Forbort (D), Nate Thompson (A)
Départs notables : Dmitry Kulikov (D), Cody Eakin (A), Anthony Bitetto (D)

Si les Maple Leafs de Toronto ont des ennuis à la ligne bleue, les Jets de Winnipeg semblent incapables de combler ce manque.

Après avoir rêvé en apercevant le travail de leur choix de 1re ronde en 2019, le défenseur finlandais Ville Heinola, en action au dernier Mondial junior, les partisans des Jets font un dur retour sur terre en regardant leur composition actuelle à la ligne bleue.

30 équipes en 30 jours : les Jets de Winnipeg

Pour le moment, les défenseurs qui composent cette formation sont Josh Morrissey, Dylan DeMelo, Neal Pionk, Nathan Beaulieu, Luca Sbisa, Derek Forbort et Tucker Poolman. On peut s’attendre à ce que Sami Niku se greffent au groupe, mais il n’en demeure pas moins qu’ils auraient besoin de plus de renfort pour rivaliser dans cette division canadienne, même si Pionk montre des signes fort prometteurs de son côté.

Plusieurs s’attendent à ce qu’un tel ajout de poids à la ligne bleue se produise par l’entremise d’une transaction et les rumeurs se sont intensifiées l’automne dernier quant à l’éventuel départ du Finlandais Patrik Laine. Le deuxième choix au repêchage de 2016 écoule la dernière année de son contrat, mais une telle décision ne laisse pas de place à l’erreur pour le directeur général Kevin Cheveldayoff.

Pour le moment, le DG a préféré faire un saut dans le passé en récupérant les services de Paul Stastny après son passage pour deux campagnes avec les Golden Knights de Vegas. La dernière fois que le centre était dans la formation manitobaine, celle-ci a atteint la finale de l’Association Ouest contre ces mêmes Knights.

L’attaque ne sera pas un problème chez les Jets avec Mark Scheifele, Laine, Blake Wheeler, Kyle Connor et Nikolaj Ehlers.

Les Jets doivent arrêter de faire du surplace et prendre leur envol alors qu’en neuf saisons depuis leur retour dans la LNH, ils n’ont dépassé le premier tour des séries qu’une seule fois. Si ce n'est pas le Connor Hellebuyck du trophée Vézina qui se présente cette saison, avec cette brigade défensive, les soirées pourraient être longues à Winnipeg.