Les Parisiens peuvent souffler! Secoué par le dérapage de Serge Aurier dimanche, qui a insulté son entraîneur et plusieurs de ses coéquipiers dans une vidéo diffusée sur internet, le PSG a bien négocié son match aller contre Chelsea. Opposés aux Blues en phase éliminatoire pour la 3e année consécutive, les Parisiens ont maîtrisé la partie et remportent une victoire méritée sur la marque de 2 à 1.
Privé de sa charnière centrale (Terry et Zouma sont blessés), Chelsea a fait le dos rond, mais a fini par céder devant Edinson Cavani, tout juste entré en jeu. Emmenés par un Angel Di Maria des grands soirs et un Maxwell omniprésent, les hommes de Laurent Blanc ont été patients, méthodiques, et aborderont le match retour en position favorable. Mais attention à l’excès de confiance : sans le brio de Kevin Trapp face à Diego Costa, le résultat aurait été tout autre.
Rien n'est perdu pour les Londoniens, qui ont obtenu ce qu'ils étaient venus chercher : un but à l'extérieur. Et c'est le plus improbable des buteurs, John Obi Mikel, qui a égalisé sur le dernier ballon de la première mi-temps, son premier but depuis le 10 décembre 2014! Les hommes de Guus Hiddink devront cependant montrer un autre visage à Stamford Bridge, eux qui ont été outrageusement dominés en deuxième période. La présence de leur capitaine John Terry sera un atout important pour les Blues.
Le Real prend les commandes
Dans un match qui a pris du temps à démarrer, le Real a pris une solide option sur la qualification, en l’emportant 2 à 0 au Stadio Olimpico de Rome. Deux buts à l’extérieur qui pèseront lourd dans la balance le 8 mars prochain.
Après une première période plutôt terne, c’est l’inévitable Cristiano Ronaldo qui a mis son équipe sur les bons rails avec un but de toute beauté. Zinédine Zidane, pour sa grande première sur le banc en Ligue des champions, a eu le nez creux en faisant entrer Jesé qui doublait la mise quatre minutes plus tard.
On voit mal comment la Roma pourrait renverser la situation au match retour. Peu inspirés à l’approche de la surface, les Italiens ont été maladroits sur le peu d’occasions qu’ils se sont créées. Le visage de Francesco Totti sur le banc traduisait bien la situation pour les Romains : la qualification est encore possible, mais il faudra que la Louve sorte son meilleur match de la saison à Santiago Bernabeu.
Légende: Ronaldo célèbre son but avec Zidane
La Gantoise se donne le droit d’espérer
Crispés par l’enjeu, écrasés par la pression du moment, les Belges ont montré face à Wolfsburg un visage bien différent de celui qu’on avait pu voir en phase de groupes. Menés 3 à 0 sur leur terrain après une heure de jeu, les joueurs de la Gantoise n’avaient plus rien à perdre. Ils se sont alors lâchés, en jouant crânement leur chance et ont été récompensé par deux buts dans les dix dernières minutes. Alors que le match semblait plié, le petit poucet de la compétition a limité la casse et peut désormais rêver d’une qualification en quart de finale. Mais pour cela, il faudra un nouvel exploit en Allemagne. Ça tombe bien, les Belges nous y ont habitués cette saison!
Wolfsburg dominateur jusqu’au dernier quart d’heure, peut s’en mordre les doigts. Les Allemands repartent tout de même avec trois buts à l’extérieur dans la besace, mais un relâchement coupable en fin de match leur a coûté une bonne partie de leur avance. Rien de catastrophique pour les Loups, mais ils se privent d’un match retour tranquille.
Les hommes de Dieter Hecking ont proposé du beau jeu pendant un peu plus d’une heure, avec en fer de lance Julian Draxler. Arrivé cet été en provenance de Schalke 04, le champion du monde Allemand a fait admirer sa finesse technique sur ses deux buts et sera une nouvelle fois l’homme à surveiller lors du match retour.
Le Benfica sur le fil
Un but sur le dernier ballon du match : voilà comment les Portugais se sont adjugé une victoire cruciale contre le Zenit St-Petersbourg. Autre motif de satisfaction, les Russes n’ont pas été en mesure de marquer ce fameux but à l’extérieur. Tous les voyants sont au vert pour le Benfica, emmené par un Nico Gaitan qui a fait apprécier sa technique tout au long du match. L’Argentin est d’une importance capitale pour les Aigles et devrait être surveillé étroitement lors du match retour.
Légende: La tête de Jonas Oliveira a donné la victoire in extremis au Benfica.
Les joueurs du Zenit devront être beaucoup plus réalistes devant le but dans trois semaines. En manque de réussite, Hulk a beaucoup gâché alors que Dzyuba, si convaincant en phase de groupe, a traversé le match comme un fantôme. Malgré tout, ils ont fait jeu égal avec leurs adversaires du jour et conservent de bonnes chances de se qualifier. Il leur faudra à tout prix éviter d’encaisser un but à domicile, ce qui leur compliquerait grandement la tâche.