En ordre de gauche à droite, d'haut en bas: Andy Reid, Norv Turner, Pat Schurmur, Romeo Crennel, Mike Tannenbaum (directeur général), Ken Whisenhunt, Lovie Smith et Chan Gailey, tous relevés de leurs fonctions au lendemain d'une saison où ces hommes n'ont pas su répondre aux attentes, communément appelé "Black Monday" dans le monde du football américain.

Une autre saison de football vient donc de s'achever laissant maintenant place aux séries éliminatoires. Pendant que vingt équipes se retrouvent actuellement en vacances et cherchent des réponses, douze autres sont en position enviable et poursuivront leur mission en janvier.

Parmi les plus grosses déceptions de cette saison, on peut y distinguer les Cowboys, les Bears, les Lions, les Saints, les Eagles, les Steelers, et bien sûr, les champions de l‘année dernière, les Giants de New York.

Giants de New York

Pour ce qui est de ces derniers, ils n‘ont pas su reproduire leur magie de 2011, et ce, malgré une excellene première moitié de saison où ils ont affichés un dossier de 6–2. Eli Manning a été plutôt ordinaire cette saison, surtout si on compare ses prouesses de la saison précédante à celles de cette saison.

Cependant, ce n‘est pas juste Manning qui est à blâmer dans le camp des Giants. Chaque membre de l‘équipe, sur toute la ligne, mérite d‘être reprocher. Particulièrement des vétérans comme Justin Tuck et Osi Umenyiora, qui sont habituellement fiables, mais qui ont montré des signes de ralentissement sur le front défensif new-yorkais, ce qui a eu pour effet de régresser l‘unité défensive entière.

Ainsi, une nouvelle équipe sera couronnée championne au terme du tournoi éliminatoire.

Cowboys de Dallas

Les Cowboys, rivaux des Giants, avaient une chance en or de décrocher un place en séries hier soir face aux Redskins à Washington.

Tout au long de l'année, les 'Boys ont été impliqués dans des matchs serrés. La quasi-totalité des rencontres dans lesquelles Dallas a pris part ont été décidés dans les dernières minutes de jeu. Néanmoins, un revers dans un match à enjeux si élevés comme celui d'hier commence à être une coutume chez America's team En effet, il y a exactement un an, la formation des Cowboys se retrouvait dans la même situation, lors de la dernière partie du calendrier régulier, et, ils ont faillis à la tâche.

Essentiellement, plusieurs personnes en ont assez de l'incapacité de Tony Romo (_photo ci-dessous_) de remporter les parties qui comptent le plus. Hier soir, Romo s‘est effondré à nouveau dans un match à élimination directe en offrant une mauvaise performance. Le numéro 9 a été victimes de 3 interceptions, dont une terrible décision en fin de rencontre.

Encore une fois, les ‘Boys ont failli à la tâche cette saison et sont laissés stupéfiés par cette défaite navrante.



Bears de Chicago

Pendant ce temps, les Bears devaient gagner leur match d'hier face aux Lions tout en espèrant que les Vikings perdraient contre Green Bay. Fâcheusement pour les partisans des Bears (et joyeusement pour les partisans des Vikes comme moi), la victoire par 3 points des hommes de Leslie Frazier sur les Packers a exclue Chicago du portrait éliminatoire en dépit de la victoire des Bears plus tôt dans la journée. Conséquemment, le directeur général Phil Emery a jugé bon de limogé l‘entraîneur-chef Lovie Smith après neuf saisons à la barre du club. Après un début de saison sensationnel, fiche de 7–1, les Bears de Chicago ont baissé pavillon dans 5 de leurs 8 dernières confrontations et n‘ont donc pas accèder aux séries pour la cinquième fois en six ans sous les ordres de Smith.

L‘acquisition du receveur étoile Brandon Marshall des Dolphins n‘a finalement pas été assez pour permettre à Jay Cutler et ses coéquipiers de passer le cap.

Après tout, celui qui paye généralement le prix pour une défaillance, c‘est l‘entraîneur-chef.

Lions de Détroit

Suite à une fructueuse année en 2011, les Lions semblaient être une formation en pleine progession et l‘avenir s‘annonçait prometteur. Par contre, la saison 2012 des Lions aura été un grand pas en arrière pour la concession.

Le groupe défensif, mené par le plaqueur Ndamukong Suh, en a arraché tout au long de la campagne en faisant preuve d‘indiscipline fréquemment.

Offensivement, Calvin Johnson a été fantastique, battant le record de Jerry Rice pour le plus de verges amassées (1848) par un receveur lors d‘une seule saison. Sauf que cet exploit a été ombragé par les interceptions coûteuses de Matthew Stafford ainsi que par l‘absence d‘un jeu au sol performant.

Saints de la Nouvelle-Orléans

De leur côté, les Saints n'ont pas été en mesure de surmonté toute l'adversité auquel ils ont fait face dans leur scandale bountygate notamment privé de leur entraîneur-chef Sean Payton. Défensivement, les hommes du nouveau coordonateur Steve Spagnuolo ont été absolument abominable, affichant possiblement la pire défensive dans l'histoire de la ligue. Après avoir alloué 530 verges face aux Panthers, les Who Dat Boys auront établi un nouveau record pour le nombre de verges concèdées à l‘adversaire au cours d‘une campagne (7042) en défense. L‘organisation, à tous les niveaux, doit être soulagée que cette épouvantable saison soit désormais chose du passée.



Eagles de Philadelphie

Les Eagles, quant à eux, ont été impressionants dans le premier quart de la saison. Toutefois, le reste de l‘année a été un désastre total pour ceux-ci. Le bateau a éventuellement coulé à Philadelphie puisque Michael Vick a pris des mauvaises décisions en situation de crise, la ligne offensive étant faible et inepte, incapable de le protèger et de lui acheter du temps.

Avant le début de cette saison, le d.g. Jeffrey Lurie avait spécifé qu'une fiche de 8-8 serait inaccaptable. Eh bien, personne n'aurait pu croire que cette formation appellée "Dream Team" un an auparavant aurait offert une prestation si pathétique. Le demi de coin Nnamdi Asomugha (_photo ci-dessus_) a été payé très cher pour l‘obtention de ses services à l‘été 2011, mais après deux années vacillantes, il est l‘un de ceux qui doit significativement être tenu responsable pour les ennuis des Eagles.

L‘ailier défensif Jason Babin n‘aura même pas fini l‘année à Philaelphie tout comme le coordonnateur défensif Juan Castillo, congédié dans un geste de désespoir par Reid. Pourtant, tout ce que ces actes auront faits; retardé l‘inévitable.

À présent, c‘est l‘heure du grand ménage dans la ville de l‘amour fraternel.

Steelers de Pittsburgh

À Pittsburgh, des blessures à des joueurs clés du calibre à Troy Polamalu et à Ben Roethlisberger, entre autres, aura ultimement privé les Steelers d'une qualification éliminatoire. L'équipe présentait une séquence de 4 victoires consécutives avant que Big Ben ne se blesse, sauf qu‘une fin de saison aride, 5 défaites en 7 joutes, y compris trois revers crève-coeurs tous perdus par 3 points, combiné à quelques mauvaises décisions prises par Roethlisberger à son retour, aura été assez pour détruire les Steelers.

_Note: Mon prochain article faisant allusion aux plus belles surprises de l‘année, tels les Colts et les Redskins, sera publié sous peu._